23.02.2017 - De l’érosion de la citoyenneté

L’ineffable quotidien La Presse nous racontait, dans son édition d’aujourd’hui,l’histoire de Gloria (nom fictif), une « immigrante latino-américaine sans-papiers ». Gloria habite depuis 7 ans à Montréal et a pris la vilaine habitude de traverser à pieds sur les feux rouges, comme beaucoup d’entre nous lorsqu’il n’y a pas de voitures. Pas de veine : un policier se trouvait non loin.

 

Sans-papiers?

Il faut savoir, avant de s’offusquer, qu’il arrive parfois aux forces policières de la métropole d’organiser des campagnes de sensibilisation aux règles de la sécurité routière à l’intention des piétons et des cyclistes, qui d’ailleurs toujours se plaignent de la supposée injustice de recevoir des contraventions lorsqu’ils violent le code de la route sous l’oeil des policiers. C’est donc arrivé à Gloria. Seul problème : elle est sans-papiers, un euphémisme signifiant qu’elle se trouve illégalement sur le territoire du pays. S’identifier à un policier qui le lui demande devient donc un défi insurmontable. Elle est démasquée.

Elle se fait donc arrêter, détenir temporairement et fouiller par les forces de l’ordre. Gloria a peur et ne fait plus confiance à la police.

On comprend la vie difficile et stressante d’un ressortissant étranger habitant illégalement un territoire. Le risque d’être attrapé et retourné dans son pays d’origine n’est-il pas la contrepartie naturelle de la violation des frontières nationales et des lois sur l’immigration du pays d’accueil? Continuons.

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