19.02.2017 - Peut-on «fignoler» l’ALÉNA sans ouvrir la boîte de Pandore?

L’ambassadeur du Canada à Washington, qui était présent lundi lors du sommet entre Donald Trump et Justin Trudeau, affiche un optimisme prudent face à l’allure que prendra l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) une fois renégocié.

David MacNaughton a indiqué mercredi que les discussions de lundi ont essentiellement porté sur des modifications à l’ALÉNA qui seraient bénéfiques aussi bien pour le Canada que pour les États-Unis. Cette prémisse, a-t-il soutenu, était déjà bien établie lors des discussions préliminaires menées en haut lieu à la Maison-Blanche depuis quelques semaines, et même avec l’équipe de transition de Donald Trump depuis l’élection présidentielle de novembre.

Le président américain a conclu son entretien avec le premier ministre Justin Trudeau, lundi matin, en indiquant qu’il ne souhaitait que «fignoler» l’ALÉNA.

L’ambassadeur MacNaughton met tout de même un bémol, en rappelant qu’on ne sait toujours pas ce que l’administration Trump veut «fignoler» exactement, puisque le secrétaire américain au Commerce et le représentant au Commerce des États-Unis n’ont pas encore été confirmés dans leurs fonctions par le Congrès. L’affaire des «liens russes», qui a éclaté cette semaine à Washington, risque de retarder encore les nominations de Wilbur Ross et de Robert Lighthizer à ces postes qui seront névralgiques dans la renégociation de l’ALÉNA.

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