28.10.2014 - Ottawa: plusieurs élus plaident pour le maintien d’une colline accessible

Aurait-on pu prévoir qu’un jour, un tireur fou pourrait déjouer la sécurité et pénétrer dans l’édifice du parlement du Canada?

Les opinions des élus diffèrent à ce sujet, mais tous semblent s’entendre sur la nécessité de se pencher sur la question — et plusieurs d’entre eux espèrent que la colline demeure un lieu accessible.

On s’expliquait encore mal, jeudi, comment un individu armé d’un fusil de chasse a pu s’introduire dans l’édifice du Centre du parlement, haut lieu canadien de la démocratie, en passant par les portes centrales situées directement sous la tour de la Paix.

La question était sur toutes les lèvres au foyer de la Chambre des communes: les dispositifs de sécurité sont-ils suffisants sur la colline du parlement?

Le président de la Chambre a indiqué qu’il avait demandé au sergent d’armes Kevin Vickers et au directeur général des services de sécurité de lui fournir des rapports détaillés sur les mesures à mettre en place afin d’assurer la sécurité de l’enceinte parlementaire.

«L’édifice du parlement est fermé aux visiteurs aujourd’hui (jeudi) et les tours ont été annulés. Cependant, j’ai insisté sur le fait qu’il doit s’agir là de mesures temporaires. Le parlement doit demeurer une institution qui est à la fois ouverte et sécuritaire», a déclaré Andrew Scheer à l’issue de la période des questions.

Pour Thomas Mulcair, il est entendu que le site doit demeurer ouvert et accessible à la population et aux touristes.

Car la colline du parlement est l’illustration parfaite de l’identité et des valeurs canadiennes, selon le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD).

«C’est un symbole d’ouverture et de liberté, et la personne qui est venue ici hier avec la violence dans ses pensées et dans ses gestes n’a pas gagné», a-t-il déclaré, citant comme exemple de cette ouverture les rendez-vous hebdomadaires que se donnent des adeptes de yoga sur la pelouse, à l’ombre de la tour de la Paix.

Son adversaire libéral Justin Trudeau a pour sa part témoigné de son souhait de «garder nos institutions sécures mais quand même ouvert(e)s».

Il y a «évidemment» eu «une lacune», a laissé tomber en point de presse le député de Papineau, qui a été confiné dans la cafétéria de l’édifice du Centre pendant de nombreuses heures, mercredi.

«On voit très bien qu’un homme armé ne devrait pas pouvoir se faufiler dans notre parlement (…) et j’ai confiance que dans les jours à venir, nos services de sécurité vont établir des nouvelles façons de mieux nous garder en sécurité», a-t-il dit.

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