18.01.2017 - Le vice-amiral Mark Norman relevé «temporairement» de ses fonctions

Lundi, dans un geste aussi inattendu que troublant, car sans aucune explication, le chef-d’état major de la Défense, le général Jonathan Vance, a relevé temporairement de ses fonctions son numéro 2, le vice-amiral Mark Norman.

Jonathan Vance écrit ainsi dans une lettre envoyée à l’ensemble de l’état-major vendredi 13 janvier: «À partir de maintenant et jusqu’à nouvel ordre, le vice-amiral M.A.G. Norman pour n’assumera pas les fonctions et responsabilité du VCEMD, incluant le commandement de Vice-chef d’état-major de la défense (VCEMD). Je désigne donc le Vice-Amiral M.F.R. Lloyd pour exercer les fonctions et responsabilité du VCEMD, incluant le commandement, de façon intérim [sic].»

Dans une bref déclaration envoyée aux médias, le ministre de la Défense nationale Harjit Sajjan a indiqué lundi appuyer «pleinement la décision prise par le CEMD de relever le VCEMD de l’exercice de ses fonctions militaires».

Jusqu’à un éventuel contre-ordre, c’est donc le commandant actuel de la Marine royale canadienne, le vice-amiral Ron Lloyd, qui prendra le poste de numéro 2 des Forces armées canadiennes.

Aucune explication n’a été fournie quant à la raison derrière la suspension des fonctions du vice-amiral et mardi, devant l’insistance de la presse pour en savoir plus et les rumeurs qui se sont mises immédiatement à se multiplier sur les réseaux sociaux, le général Vance s’est contenté de déclarer qu’il comprenait « qu’il y ait beaucoup de spéculations entourant les circonstances qui ont mené à [sa]décision concernant le vice-amiral Mark Norman », mais que  » pour des raisons de confidentialité, [il était]incapable de fournir des informations supplémentaires ».

Des responsables de la Défense nationale ont clairement indiqué lundi que le vice-amiral Mark Norman ne fait toutefois pas fait l’objet d’une enquête criminelle par les Forces armées canadiennes.

Selon le Globe and Mail, la suspension du vice-amiral Norman serait lié à des fuites présumées d’informations hautement classifiées, même s’il n’est pas clair à qui aurait pu profiter ces informations. Mardi, s’appuyant sur une source s’exprimant sous couvert d’anonymat, le quotidien de Toronto ajoutait que, si le haut-gradé n’était pas l’objet d’une enquête des Forces, il était toutefois l’objet d’une enquête criminelle de la Gendarmerie royale du Canada.

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