jeudi, 29 decembre 2016 12:16

Emmanuel Ratier - Le B'naï B'rith à Hollywood

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Emmanuel Ratier né le 29 septembre 1957 à Avignon et mort le 19 août 2015 à Orgnac-l'Aven, est un journaliste, écrivain et éditeur français. Classé à l'extrême droite, il débute dans la presse écrite en 1981 et se spécialise dans l'étude des milieux dirigeants ou influentsS'inscrivant dans la continuité des travaux d'Henry Coston, il publie la lettre confidentielle Faits et Documents et plusieurs ouvrages.

«...Afin de montrer l'importance du B'naï B'rith dans la vie sociale communautaire aux Etats-Unis, en dehors des actions charitables, nous avons choisi de montrer un exemple d'influence dans un secteur spécifique, le cinéma. Dès les années trente, le B'naï B'rith avait créé des " loges professionnelles » dans les secteurs où l'Ordre disposait d'une implantation suffisante ou souhaitait en disposer d'une. Dès 1927, le B'naï B'rith avait ainsi signé un accord avec le principal syndicat de production et de distribution de films américains, la Motion Picture Producers and Distributors of America. Le prétexte en fut le film Le Roi des mis de Cecil B. De Mille, qui raconte la vie de Jésus. Alfred M. Cohen, président à l'époque du B'naï B'rith, obtint du célèbre cinéaste qu'il rectifie divers passages et modifie certaines scènes, de manière à , corriger » la fiction, en particulier le passage sur la Passion du Christ, afin de dédouaner de toute responsabilité les juifs. Il fut obtenu en outre que le film ne serait pas diffusé " dans les pays européens ou dans les communautés dans lesquels le jugement du Conseil des sages (le Sanhédrin) pourrait créer des sentiments anti Juifs, et là non plus où il risquerait d'être la cause de désordre, en raison du sujet du ftlm (17) ». Le B'naï B'rith créa rapidement, à l'image des organisations maçonniques, sa propre Fraternelle du cinéma, qui regroupa tous les Frères dans cette profession, des acteurs aux cinéastes, des producteurs aux distributeurs, des scénaristes aux techniciens. La fine fleur du cinéma s'y retrouva, avec des hommes aussi puissants qu'Alfred W. Schwalberg, président de Paramount Pictures, Barney Balaban, président de la firme Paramount, ou Harry Goldberg, de la Warner Brothers. Dans les années 1925-1935, cette Fraternelle était déjà si puissante que Will Hays, surnommé " Le T sar du cinéma ", invita le président du B'naï B'rith, Alfred M. Cohen (juriste, élu sénateur en 1896, à la tête du B'naï B'rith de 1925 à 1938), aux studios de production de New York afin de lui demander de devenir son conseiller en filmographie, de manière à surveiller tous les scénarios en rapport plus ou moins direct avec le judaïsme...»

Source : Emmanuel Ratier - Mystères et secrets du B'naï B'rith : la plus importante organisation juive internationale

  

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