Alain Soral est un essayiste, idéologue et chef d’entreprise franco-suisse, né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains.
"...Si la féminité est le signe d’une certaine accession à l’oisiveté mondaine, la femme, pas plus que l’homme, n’est une catégorie sociale. L’intérêt de la bourgeoise (qu’elle soit féministe ou non) étant rarement celui de la travailleuse, qu’elle et ses semblables exploitent sans même y penser.
Mais du fait de la réduction psychologique due à la dissymétrie de l’œdipe, les femmes ont dans leur ensemble une tendance à minorer l’importance de ces différences sociales; à se sentir par conséquent plus femme que les hommes ne se sentent homme.
Primat de la séduction, caractéristique de l’esprit féminin, qui empêche la sympathisante féministe de réaliser que le premier oppresseur de la femme n’est pas l’homme en soi, mais l’homme ou la femme plus riche; tout en faisant de la femme plus belle et de la femme plus jeune ses ennemies déclarées.
Femmes situées au-dessus d’elle sur l’échelle sociale, ou mieux armées sur le terrain de la séduction, qui nous ramènent à nos fameuses féministes :
- bourgeoises flippées (plus riches),
- ou pétasses arrivées (plus séduisantes), écrasant sans vergogne et en leur nom: femmes de ménage, secrétaires, standardistes, vendeuses, caissières, shampouineuses et toutes autres femmes moins bien loties qu’elles.
Le féminisme, pathologie psychologique et sociale
Ainsi une cause économico-sociale (l’accession à un certain pouvoir des filles et des femmes de la nouvelle bourgeoisie du tertiaire) combinée à une légère pathologie œdipienne (père absent, mère frustrée...) peut générer des représentations symboliques agressives (homme perçu comme ennemi et persécuteur) qui viennent perturber une fonction biologique (la maternité), tout en se croyant politiques (confusion de la lutte des classes et de la différence des sexes dans la sensibilité féministe).
Pour clarifier par un exemple: la féministe dit qu’elle ne veut plus torcher les mômes et faire la bonniche pour l’homme, alors qu’en réalité c’est la nouvelle bourgeoise qui a mieux à faire que de s’occuper de son foyer et de ses enfants, et qui délègue ces tâches subalternes à sa femme de ménage !..."
Source : Alain Soral - Vers la féminisation ?
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