mardi, 10 janvier 2017 08:25

Les sept façons d'Obama pour tenter de saboter l'administration Trump

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Traduction par William

Les dernières semaines du président Barack Obama en fonction semblent dédiés à mettre le feu à la définition de la politique étrangère et intérieure pour rendre la vie aussi difficile que possible à son successeur, Donald Trump. Voici quelques-unes des pires souricières qu’Obama a  semées sur son chemin dans la Maison Blanche:

Trahir Israël aux Nations Unies: le refus d'Obama de bloquer un vote des Nations Unies contre Israël, les sombres machinations de son administration  pour mettre cette obscène résolution sur la table et la logorrhée de longue haleine du secrétaire d'État John Kerry contre Israël légueront au président Trump une importante crise politique au Moyen-Orient, et très probablement une crise de sécurité, si les groupes terroristes et leurs « ailes politiques » sont enhardis par ce revers d'Israël.

Cette manœuvre d'Obama contre Israël endommage aussi la crédibilité américaine, montrant à de potentiels alliés que les États-Unis ne sont pas un ami fiable. Les anciens  alliés de l'Amérique sur le front de la Syrie peuvent en témoigner, en supposant que l'un d'eux survive pour prendre la parole. Cela se produit au moment même où les aspirants à l’hégémonie en Chine et en Russie montrent à leursalliés comment Pékin et Moscou sont de fiables alliés.

L'équipe d'Obama pense qu'il était habile de laisser Trump avec un édit international que le président américainne pourra facilement inverser. Ils pourraient ne pas avoir pensé à toutes les conséquences de ce geste, parce que certaines des options qui sontdisponibles à Trump pourraient faire maudire la mémoire de Barack Obama aux internationalistes, ainsi qu’aux dirigeants palestiniens.

Notez que même certains commentateurs sympathiques à Obama, et dessources ausein de l'administration Obama elle-même, ont décrit le vote sur Israëlcomme un acte délibéré de sabotage visant Trump, parce qu’Obama est « consterné » par certaines des nominations faites par Trump.

Une nouvelle guerre froide avec laRussie:Après huit ans de moquerie sans relâche contre tous ceux qui ont dit que la Russie était une menace géopolitique majeur pour les États-Unis (  le plus célèbre étantson adversaire présidentielle de 2012, Mitt Romney), Barack Obama a soudainement réalisé: « Vous savez quoi? La Russie estune menace majeure ! »

Il a également sonné l’alarme au sujet de la cyber-guerre, après avoir passé toute sa présidence à  traiter l'espionnage électronique comme un problème purement politique à minimiser et écarter du revers de la main, parce que le prendre au sérieux l’aurait fait mal paraître. Qui peut oublier comment Obama a laissé les victimes de l'OPM se tordre au vent pendant des semaines, parce que l'administration ne voulait pas admettre la gravité de l'attaque?

Mais quand un agent politique démocrate haut placé s’est fait prendre par une malhabile escroquerie de type « phishing », et le Comité national démocratique s’est fait pirater, alors Obama ... eh bien, il a continué à ne pas prendre le cyber-espionnage au sérieux. Il n’est pas sorti de sa torpeur parce que, comme la dit un fonctionnaire anonyme, les démocrates pensaient que pour Hillary Clinton remporter l'élection 2016 était un jeu d'enfant, « alors ils étaient prêts à pelleter ce problème en avant. »

Non, ce fut la défaite de Hillary Clinton à l'élection, et l’effort désespéré pour nuire à la légitimité du président-élu Trump, qui a amené le président qui avait poliment ignoré le piratage par la Chine des données privées de 25 millions de citoyens américains à se durcir sur la sécurité de l'information. Jusqu'à présent, les États impliqués dans le cyber-espionnage n'ont jamais reçu rien de pire que quelques mots soigneusement choisis d’aigre désapprobation de l'administration sortante, mais les Russes ont reçu une pincée de sanctions, et 35 diplomates ont été expulsés.

La Russie a réagi en déployant une armée de canards et de trolls des profondeurs du Kremlin. La nouvelle guerre froide est seulement âgée de quelques jours, et elle est déjà plus étrange que la précédente.

On peut supposer qu’Obama pense qu'il a manoeuvré Trump dans une position qui rendra plus difficile que ce dernier aurait pu imaginer tout rapprochement avec Moscou, ou du moins plus politiquement coûteux pour le nouveau président. Le résultat final pourrait être des relations plus faciles entre Trump et le président russe Vladimir Poutine, et un souvenir persistant du peu que Barack Obama se souciait de la cybersécurité jusqu'à ce qu'il devienne politiquement opportun pour lui de paniquer.

Interdiction de forage pétrolier: Un acte manifeste de sabotage dirigé contre l'économie américaine elle-même, laissant l'Alaska particulièrement affectée. Toute une série d’énoncés suffisants proférés par l'administration ces deux dernières semaines ont assuré les « têtes parlantes » des médias que l’abus sans précédent d'une loi obscure par Obama serait impossible à inverser pour son successeur. C’est comme s’ils étaient restés debout toute la nuit à la recherche de mesures de l'exécutif que le nouveau président ne pourrait pas annuler quatre semaines plus tard. (De façon amusante, Obama a lâché cette bombe sur notre secteur de l'énergie quelques semaines seulement après avoir conseillé publiquement à Trump de ne pas abuser des décrets.)

Il est probable que des légions d'avocats vont se battre tout au long de 2017, et peut-être au-delà, afin de déterminer si « le dernier coup de coude d’Obama à Trump » (comme le pose Politico) est vraiment irréversible. Quel beau cadeau d'adieu du président sortant au pays qui l'a élu à deux reprises: une pile de gigantesques procès destructeurs de richesse!

Saisie de territoires Monuments nationaux: L'autre décret présidentiel théoriquement irréversible découvert par les luttins d'Obama est la possibilité de désigner des monuments nationaux. Un autre 1,65 million d'acres dans l'Utah et le Nevada ont été arrachés du marché dans la dernière semaine de décembre, portant la superficie confisquée par la  Loi sur les Antiquités d'Obama au niveau sans précédent de 553 millions d'acres.

« Cet acte arrogant d’un président sortant ne résistera pas. Je travaillerai sans relâche avec le Congrès et l'administration entrante Trump à respecter la volonté du peuple de l'Utah et annuler cette désignation, » tonna le sénateur Mike Lee de l'Utah. Soixante-cinq pour cent de son État est maintenant sous la sage et compatissante protection environnementale du même gouvernement qui a transformé le fleuve Colorado en une décharge de déchets toxiques .

L'élimination du registre national de l'immigration: Juste au cas où Trump aurait des idées au sujet de son utilisation comme base pour la « vérification amélioré » qu'il a promise pour les immigrants provenant des régions infestées par le terrorisme, l'administration Obama a tué un programme dormant depuis longtemps appelé NSEERS qui jadis avait commis l’impardonnable péché politiquement incorrect de ficher les hommes d'âge militaire des pays à majorité musulmane violemment instable.

Il est très discutable que le programme NSEERS ait été d'aucune utilité pratique. Quand il lui a mis fin, le Department of Homeland Security a noté que ce programme post 9/11 appelait à la collecte de données qui sont maintenant systématiquement recueillies pour la plupart des visiteurs étrangers, avec des informations biométriques plus sophistiquées. Presque tout le monde a vu l'élimination de ces fichiers comme un acte purement symbolique – à savoir un sabotage politique dirigé contre le Président entrant.

La grande évasion de Guantanamo: Après n’avoir mentionné que du bout des lèvres sa promesse de fermer la prison de Guantanamo Bay pendant une grande partie de sa présidence, Obama a rattrapé son retard à toute vitesse dans ses dernières années en faisant transférer plus de 150 détenus. Un nombre impressionnant d'entre eux est finalement revenu sur le champ de bataille.

Le député. Ed Royce (R-CA) de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre a écrit dans le Wall Street Journal cette semaine pour sonner l'alarme à propos de « la poussée de dernière minute pour vider Guantanamo » d'Obama. 

«  La Maison Blanche a maintes fois libéré des détenus vers des pays dont elle savait qu’ils n’avaient pas l'intention ni la capacité d’empêcher ces détenus de retourner au terrorisme. Les résultats ont été mortels » a écrit Royce, contestant la sagesse d’éclairs de génie de l'administration Obama comme de relâcher le meilleur fabricant de bombe d'Al-Qaïda en Bosnie, un pays avec des « services de sécurité limitées » mais beaucoup de mosquées radicales et d’hommes d’âge militaire au chômage. Le comité de Royce a enquêté sur les allégations selon lesquelles l'administration aurait tenté de payer $ 100,000 au fabricant de bombes  pour qu’il n’enseigne pas ses compétences mortelles à des apprentis avides d’apprendre. Traquer le reste des prisonniers transférés de retour dans le jihad mondial sera un travail pour l'administration Trump.

Décrire l'élection de Trump comme un désastre: Il ne faut pas oublier les actes de sabotage rhétorique d'Obama, comme de décrire la campagne présidentielle de Trump comme un crime contre l’harmonie américaine entre races et classes, ou sa femme gémissant que tout espoir était perdu pour les enfants de l'Amérique. Trump lui-même a pris note des « nombreuses déclarations et embûches inflammatoires du président Obama. »

Il est difficile de se rappeler une instance précédente d’un président sortant attaquant la légitimité de son successeur de cette façon, surtout au cours de la transition, avant que le nouveau chef de l'exécutif  n’ait fait quoi que ce soit. Et ce n’est probablement pas encore terminé. Le temps pour des ordres exécutifs est compté, mais Obama n’est toujours qu’à une journée de l'appel d'une conférence de presse et d’une autre déclaration qui rendra la transition plus difficile.

Bien sûr , il pourra encore dire tout ce qu'il voudra après le 20 Janvier, et il a donné toutes les indications qu'il ne suivra pas la digne voie de ses prédécesseurs et ne permettra pas au nouveau président de tracer sa propre voie, mais il n'y a pas de substitut à la tribune présidentielle. Le timbre de la voix politique de Barack Obama sera très différent le 21 janvier de ce qu'il aura été le 19 janvier. Il est plus que probable qu’il va l'utiliser avant de le perdre.

Source : breitbart.com

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