lundi, 09 janvier 2017 08:27

Trump est exactement là où les élites le veulent

Evaluez cet article
(1 Vote)

Note de Gilles Verrier

Cette analyse de la prise du pouvoir par Trump est une mise en garde d'un libertarien sur les illusions qu'il faut se garder d'entretenir quant à la nouvelle présidence.

Pour l'auteur de l'article ci-dessous, il ne faut pas penser que Trump est l'homme à abattre de la classe dominante américaine mondialiste, il représente au contraire une partie importante de l'élite qui n'occupait pas les devants de la scène depuis l'ère Bush junior. Cette partie grandissante de l'élite qui a pris conscience de l'amateurisme et de l'aventurisme des administrations précédentes est appelée aujourd'hui à procéder au changement de la garde.

Les mieux avisées des élites sont celles qui voient loin. Malgré les rumeurs de complots ourdis chez les mauvais perdants et les tentatives de le déstabiliser, ce qui est de bonne guerre au pays du Western, Trump va occuper la présidence des États-Unis et s'y installer. Je ne m'aventurerai pas à commenter ses politiques intérieures, mais sur le plan extérieur voici ce qu'il apparaît de plus plausible.

Trump va tenter de séparer ses rivaux. Se rapprocher de la Russie pour isoler la Chine. Ce qui servira son programme de rapatrier les emplois et l'industrie aux États-Unis. Après avoir mis ses agents en place en Russie, à la faveur d'une relance de la coopération économique, politique et diplomatique, on y tentera d'influencer davantage les orientations du Kremlin. Si la Russie n'est pas neutralisée ou carrément soumise, peu probable qu'un Poutine y consente, on tentera de peser sur une solution de remplacement, possiblement par une révolution colorée. Il lui faudra deux mandats. 

Il est à prévoir que Trump se fasse vite remarquer dans son combat effectif, une nouveauté, contre le terrorisme djihadiste, qui ne lui sert à rien, ...sauf en Chine (terrorisme ouïgour du SinKiang) où il n'est pas impossible non plus que la cause des tibétains soit relancée dans l'opinion publique internationale, de même que celle d'autres courants séparatistes ou des droits de l'homme chinois. La récente provocation gratuite de Trump à l'égard de Taïwan, brisant un statu quo vieux de plusieurs décennies et qui avait inauguré l'ère du commerce sans entraves entre les USA et la Chine, a déjà donné le ton. La Chine a déjà sursauté, affirmant qu'elle riposterait sur la question sensible de son unité, décidée à prévenir toute tentative de détachement de Taïwan.Pour elle c'est une question de principe qu'elle refusera de ramener à la table de négociation, alors que Trump donne des signes de vouloir jouer les trouble-fête. 

Quoi qu'il en soit, à en juger par les éléments disponibles, le plan de Trump surpasse celui des administrations précédentes qu'on a vu tirer dans toutes les directions. Son plan surpasse en logique et en perspicacité celui des Obama-Clinton-Mc Cain-Bush; un clan qui a fait perdre du prestige et de la puissance aux États-Unis depuis trop longtemps, de l'avis de Donald Trump. Perturber les relations avec la Chine coïncide avec son leitmotiv de rapatrier les emplois perdus au profit de la Chine. Dans cet esprit, fomenter un conflit de faible intensité avec la Chine pourrait apporter des bénéficies économiques plus rapidement, peut-on soupçonner, que le «fair play» que supposerait la négociation de nouveaux accords commerciaux à l'avantage des États-Unis, un retour en arrière qui pourrait traîner en longueur et ne jamais aboutir. 

Comme le signale l'auteur de l'article en lien plus haut, Trump est en train de réunir autour de lui une équipe de haut niveau de l'élite de rechange : Kissinger, Tillerson, les magnats de la finance et des banques qui partagent sa vision. Il congédie symboliquement tous les Rumsfeld, Kagan, Wolfowitz, McCain, Petreus, Brejinsky, tous ceux de cette mouvance qui, depuis Bush, a raté toutes ses entreprises. Bienvenue dans l'ère de la relance de l'impérialisme efficace et intelligent. Le bon coté des choses est que Trump est moins idéologiquement têtu que ses prédécesseurs et on peut s'attendre à plus de pragmatisme de son coté. D'autre part, la Russie qui est idéologiquement assez unie, pourrait ne pas se laisser facilement prendre au nouveau jeu américain et poursuivre la construction de son alliance déjà entreprise avec la Chine et ses partenaires de la SCO (Organisation de coopération de Shanghai), mais elle pourrait se trouver néanmoins impuissante devant une guerre économique et la dégradation des relations sino-américaines. Ceci dit, le nouvel équilibre américain, plus motivée par des gains tangibles pour les USA que par l'erratique politique du chaos global de ses prédécesseurs, permet de supposer une réduction des risques de dérapage sous forme de guerre générale, éventuellement nucléaire, du moins pour l'avenir prévisible. Permet de supposer également, par la convergence anti-terroriste USA-Russie qui semble se dessiner avec une certaine authenticité, un endiguement de la terreur qui profiterait aux populations mondiales. 

Pour le reste, les États-Unis demeurent la puissance la plus dangereuse pour la paix. Le changement de cap que se prépare à initier Donald Trump est de l'ordre des moyens et de l'approche, une approche qui ne remet pas encore en cause «l'exceptionalisme américain» et sa volonté un peu démente de prépondérance mondiale. Or, pour qu'une paix durable s'installe, les États-Unis devront accepter de changer leur logiciel et commencer à jouer comme tout le monde un rôle limité dans un monde multipolaire.

 

Traduction par William

La dissonance cognitive est une drogue puissante. Elle rend maladroits et incohérents dans leur pensée des gens autrement très intelligents et les aveugle à certaines réalités sous leur nez qu'ils devraient normalement voir. J’en suis tout le temps témoin dans le domaine de l'économie - un élément-clé de la logique, un fait essentiel que certaines personnes refusent absolument de prendre en compte tout simplement parce qu'elles ont une préconception de la façon dont le monde fonctionne et sont incapables de la remettre en question. Elles préfèrent bondir dans une routine de gymnastique mentale digne d'une médaille d'or olympique plutôt que d'examiner la vérité. Et si vous les confrontez, elles vous accusent d'être celui qui est dans le déni.

C’est comme cela que nous nous sommes retrouvés avec la crise du crédit et le crash du marché en 2008/2009. C’est comme cela que très peu de gens ont accepté de voir ce qui se passait avec la Syrie et ISIS et le fait que le financement et la formation des extrémistes islamiques par les gouvernements occidentaux en vue d’une insurrection par procuration n’est peut-être pas un si bon concept. C’est la raison pour laquelle il a fallu des années pour que le grand public reconnaisse l'avènement du paradigme Est/Ouest, celui même que les analystes alternatifs avaient signalé des années à l’avance. C’est la raison pour laquelle la plupart des analystes classiques ET alternatifs se sont complètement trompés sur le référendum du Brexit. Et c’est pourquoi la grande majorité des experts ne pouvait même pas imaginer une victoire de Trump en 2016. Je pourrais écrire une liste de vingt pages sur tous les développements géopolitiques et fiscaux que la plupart des gens ont manqués parce qu'ils étaient accrochés à des hypothèses plutôt que sur des preuves.

Malheureusement, le mouvement de la liberté est aussi parfois vulnérable à de telles hypothèses. Les plus dangereuses concernent la montée du président-élu Donald Trump.

J'ai vu des théories sans fin au cours des derniers mois sur toutes les façons dont les élites mondiales pourraient saboter la campagne de Trump. Je crois que la phrase « ils ne pourront jamais lui permettre de gagner » a été répétée dans presque toutes les discussions sur l'élection. L'hypothèse dans ce cas est que Trump est « anti-establishment » et, par conséquent, une menace pour les globalistes.Ce sont les mêmes globalistes que les gens ont également accusés de « vouloir truquer les élections », ou lancer un « coup d'État » au collège électoral pour arrêter une présidence Trump.

Bien sûr, cela n'a jamais eu lieu. Donc, un grand pourcentage du mouvement doit se poser la question - pourquoi cela n’a-t-il pas eu lieu? Comment Trump a-t-il gagné dans un système dont nous savons qu’il a été truqué depuis des décennies?

Vous entendrez des centaines de théories et rationalisations sur la miraculeuse victoire de Trump, mais une raison que vous n’entendrez presque jamais est aussi la plus probable: Trump a remporté l'élection parce qu'il sert les intérêts de l'establishment. Trump a gagné parce qu'il simule.

Ce n'est pas une idée que beaucoup de militants de la liberté veulent entretenir. Ils étaient tellement repoussés par la proposition d'Hillary Clinton prenant la barre à la Maison Blanche qu'ils se seraient investis dans N'IMPORTE QUEL candidat contre elle, même en pensant que ce candidat ne pourrait être qu’une opposition contrôlée. Cependant, ce n’est pas n’importe qui qui a été présenté en tant que candidat; c’est Trump, et pour une bonne raison. J’avais prédit avant les primaires républicaine et démocrate que l'élection finale se ferait entre Trump et Clinton dans mon article Will a Trump Presidency Really Change Anything For The Best? , publié en mars, et voici une citation en exposant la raison:

« L'autre aspect ingénieux de la campagne Trump est vraiment contre qui il se présente - Hillary Clinton, candidate fanatiquement libérale encore plus détestée que Barack Obama. Une candidate avec un casier judiciaire potentiellement lourd et un penchant pour une vue du monde purement et simplement communisante bien au-delà de celle de Bernie Sanders. Ceux d'entre nous qui sont dans le domaine de l'écriture depuis longtemps et ont touché à la fiction savent que pour créer un héros fantastique vous devez d'abord mettre encore plus de travail dans la création d'un méchant fantastique. Le héros n’est rien sans le méchant.

L'horreur absolue inhérente à la perspective d'une présidence Hillary Clinton est comme l'ajout de carburéacteur à la campagne Trump. (Et oui, je suppose que, selon les résultats des primaires à ce jour, l'élection finale se fera entre Trump et Clinton). »

Mon point à l'époque comme maintenant est que sans Clinton comme repoussoir, Trump n’aurait pas récolté autant de soutien politique. Tout autre candidat démocrate n’aurait pas autant galvanisé l’électorat conservateur. Comme je poursuivais dans mon article pré-primaires:

« Donald Trump semble être l'antithèse parfaite d’Hillary Clinton. ... La vraie question est de savoir si Trump est le un reflet de la frustration et de la défiance de la population conservatrice, ou est-il une habile ruse de l’establishment pour coopter et apaiser la population conservatrice avant que nous nous rebellions »?

La mise en scène de l'élection 2016 aurait pu apparaître à certains comme un chaos absolu, mais pour moi elle ne pouvait pas avoir été plus parfaitement scénarisée. Dans mes articles ultérieurs couvrant les élections, j’en suis venu à donner une chance à Trump. Je disais qu’il allait probablement gagner l'élection et qu’une crise économique suivrait, probablement déclenchée au début de son premier mandat. La mouvance conservatrice deviendrait ainsi le bouc émissaire de la responsabilité du crash orchestré par les globalistes. Cependant, je croyais (légèrement) possible que Trump n'ait pas été au courant de cette stratégie des élites. Aujourd'hui, je n’ai plus ce point de vue.

Le premier et le pire signe que Trump est tout sauf « anti-establishment » a été son renversement complet de sa rhétorique originelle d’« assécher le marais ».Non seulement Trump ne draine-t-il PAS le marais qu’est le Washington D.C. et ses portes tournantes des élites d’affaires, il y ajoute encore plus de créatures toutes plus morbides les unes que les autres. Comme Newt Gingrich, qui se décrit lui-même comme un conseiller externe de Trump, déclarait récemment:

« On me dit qu’il vient tout juste de le démentir ... » [ drainage du marécage ] « Il dit maintenant que c'était mignon, mais qu’il ne veut plus s’en servir... »

Il y a une bonne raison pour laquelle Trump ne veut plus utiliser ce slogan particulier - son cabinet est maintenant rempli de précisément les mêmes élitistes qu'il avait l'habitude d’attaquer avec l'establishment de Washington.

Trump a d'abord chois l'ancien partenaire de Goldman Sachs Steven Mnuchin comme secrétaire au Trésor. Goldman Sachs a une longue histoire d'infiltrer ses anciens à des postes essentiels au sein des organes gouvernementaux traitant directement avec l'économie. Mnuchin est particulièrement troublant en raison de ses liens avec George Soros; Mnuchin a travaillé directement pour George Soros à Soros Fund Management jusqu'en 2004.

Ensuite, pour ceux qui pensaient que Mnuchin était peut-être seulement une anomalie, Trump a ajouté Gary Cohn, président de Goldman Sachs, en tant que directeur du National Economic Council.

Le stratège en chef de Trump est Steve Bannon, directeur de Breitbart News, mais aussi un ancien banquier d'investissement chez Goldman Sachs.

Il est intéressant de noter que plus d'un quart des gains dans le délirant pic du Dow Jones après l'élection de Trump a été lié à une augmentation de la valeur des actions de Goldman Sachs. Imaginez ça…

Trump est désormais « conseillé » sur les questions économiques par des gens comme Jamie Dimon de JP Morgan. Commençez-vous à comprendre, maintenant?

Si cela ne vous suffit pas, alors songez qu’Henry Kissinger, globaliste depuis toujours, est un proche conseiller de Trump (tout comme Vladimir Poutine est aussi conseillé par Kissinger)? Je ne sais pas pourquoi tant de gens sont surpris par cet arrangement; Trump rencontrait Kissinger des mois avant l'élection. Peu importe l'administration, il y a TOUJOURS un globaliste de haut niveau derrière le rideau. Barack Obama avait Zbigniew Brzezinski, et Trump et Poutine ont Kissinger.

Je ne vais pas m’arrêter maintenant sur ceux – nombreux - de l'establishment républicain que Trump a recrutés pour son administration, je garde cette boîte de Pandore pour un autre article, mais tous ceux dans le Mouvement de la Liberté qui ne se méfient pas au moins généralement de Trump maintenant se comptent sans doute des histoires. Le bilan final, c’est que Trump a MENTI à sa base politique. Il s’est entouré de globalistes et de chiens de garde de la finance alors qu’il critiquait Clinton pour la même chose. Désormais, tant qu'il travaillera de près avec ces parasites, il nous sera impossible de savoir s'il gardera l’initiative, ou si ses contrôleurs prendront les décisions pour lui.

J'ai entendu dire que Trump « n'a pas de choix » en dehors des initiés de D.C., ce qui explique pourquoi son cabinet est plein de minus de Goldman Sachs. Je trouve cet argument un peu naïf. Je dirais qu'il ya des milliers de brillants professionnels et des personnes beaucoup plus fiables à l’extérieur du périphérique qui pourraient se joindre au cabinet de Trump et « rendre l'Amérique à sa grandeur. » Je dirais même que TOUTE personne ayant peu d'expérience dans l’antre de corruption de D.C. serait mieux adaptée à la tâche.

Il me semble qu'il ya des militants qui ne peuvent tout simplement pas accepter l'idée que Trump était le candidat que les élites voulaient tout du long. Après tout, n'ont-elles pas tout fait en leur pouvoir pour essayer de l'empêcher de gagner l'élection?

Eh bien pas vraiment. La tempête médiatique entourant Trump, bien que très négative de ton, n’a fait qu’augmenter sa visibilité tout au long de l'élection. En fait, Trump a reçu plus de couverture de pôles d’information comme CNN que tous les autres candidats réunis.

Ce fut exactement le contraire de la tactique utilisée en 2012 par les médias de l’élite contre Ron Paul, un véritable candidat de la liberté. Avec Paul, les médias ont fait des efforts pour l'ignorer; ils ont même refusé de montrer une seule affiche de campagne de Ron Paul dans une foule s’ils pouvaient l'éviter. Ce fut un effort systématiquement concerté de la part de la gauche et des médias de droite pour faire en sorte que personne en dehors de l'Internet n’entende parler de Ron Paul.

Alors qu'est-ce qui est arrivé avec Trump? Pourquoi les médias traditionnels ont-ils abandonné une stratégie qui a été très efficace contre Ron Paul, et pourquoi ont-ils donné à Trump une couverture gratuite sans fin ?

Les élites n'ont pas non plus pris de strictes mesures pour perturber la candidature de Trump tôt dans la course. La Convention nationale républicaine avait entrepris une campagne de désinformation et de changements de règles afin d’assurer que Ron Paul n’ait aucune chance d'organiser une surprise contre le choix de l'établissement, Mitt Romney. Le même type exact de trahison a été utilisé par la DNC en 2016 pour saboter Bernie Sanders - sans doute un candidat beaucoup plus populaire et plus efficace que Hillary Clinton. Les élites des partis ont de nombreux outils à leur disposition pour tuer les chances d'un candidat avant qu'il ou elle n’obtienne une visibilité nationale. Pourtant, nous sommes censés croire que Trump vient de se glisser au travers des mailles du filet, ou de les battre à leur propre jeu? Je ne pense pas.

L'élection elle-même a été criblée de fuites de courriels et de données exposant la corruption de la campagne Clinton, et oui, cela a aidé à assurer la victoire de Trump. Les accusations de « piratage russe » sont clairement un numéro de cirque, mais la question demeure, qui a fourni les informations à Wikileaks? Certains théorisent que des « employés mécontents » au sein de l'appareil de renseignement américain peuvent avoir fuité les données. Je pense qu'ils ne sont pas mécontents. Je pense que la plupart des fuites faisaient partie du théâtre des élections dès le début. À la lumière de la détermination de Trump à enraciner des vampires bancaires au sein de son administration, je pense que les élites ont toujours voulu qu’il « gagne » l'élection.

Bien sûr, pour certains dans le mouvement de la liberté cette affirmation est sacrilège. Ils ne veulent pas l’entendre, ils vont me détester de l’avoir dit, et c'est très bien. J'ai commencé mon travail en 2006 durant les années Bush, et je me souviens très bien comment c’était. Je ne doute pas que certaines personnes vont m’accuser d'être un « libéral » avant même de terminer cet article, tout comme des gens m'ont traité de « Neo-Con » durant l'administration Obama. Ceux qui se sont agrippés à des « théories du complot » durant l'élection et qui croyaient que Clinton était l’« élue » vont maintenant hypocritement me traiter de « théoricien de la conspiration » de souligner que PERSONNE n’entre à la Maison Blanche sans être approuvé par les élites, même Trump.

Travailler dans les médias alternatifs signifie ne pas se soucier de ce que les gens vous aiment ou vous détestent. Je suis en mesure de faire de nombreuses prédictions correctes parce que je ne me préoccupe pas d’hurler avec les loups. Mon seul espoir est que beaucoup dans le mouvement se rendent compte plus tôt que tard que leur foi en Trump a été mal investie. Le grand danger est que le mouvement de la liberté, la meilleure dernière chance pour sauver cette nation, se démobilise, centralisant toutes ses espérances et ses oeufs dans le panier de Trump, attendant qu'il galope sur son cheval blanc et nous sauve tous de la disparition. Et le moment venu, je pense qu'il ne fera rien, et que le mouvement sera neutralisé par son propre désir désespéré d'un héros et d’une idole.

Source : zerohedge.com

Commentaires   

 
0 #2 ghislaine duguay 24-07-2018 23:59
j adhère à tout ce qui est cité dans votre article!
Citer
 
 
0 #1 Francois-Benoit Yale 11-01-2017 14:36
Bon point. TOUT est canular dans cette nation corrompue, championne mondiale de la porno, des inégalités, des prisonniers, de la cupidité, et de la guerre.
Citer
 

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir