dimanche, 08 janvier 2017 10:58

Trump avait promis une révélation au sujet du piratage des courriels, un premier faux pas ?

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Note du Bonnet : Il s’est passé plusieurs jours depuis cette dernière déclaration (31 décembre) de Trump concernant le piratage russe et comme beaucoup le pensait, Trump n'a fait aucune révélation. Son attaché de presse, Sean Spicer, s’est exprimé pour essayer de justifier ses paroles :

« il ne s'agit pas nécessairement de révéler quoi que ce soit .... Il va parler de ses conclusions et de ses pensées. Il ne va pas révéler dinformations privilégiées ou classifiées qui ont été partagées avec lui. Je pense qu'il peut partager avec les gens ses conclusions du rapport et sa compréhension de la situation pour s'assurer que les gens comprennent bien quil y a beaucoup dinterrogations. »

 

Trump qui n’est pas encore entré dans ses fonctions de président, accumule déjà quelques faux pas, des promesses qu’il ne tient pas. Après tout, Trump n’échappera sans doute pas à la première règle des politiciens : beaucoup de paroles, peu d’actions. Qui vivra, verra.


Traduction par William

Exprimant un scepticisme durable face aux évaluations des services de renseignement au sujet d’une ingérence russe dans le processus électoral, le président-élu Donald J. Trump déclarait samedi « connaître des choses que les gens ignorent » au sujet du piratage et que cette information serait révélée mardi ou mercredi.

S’adressant à quelques journalistes à l’extérieur de son club de Mar-a-Lago près de West Palm Beach, M. Trump présenta la déclaration de son scepticisme comme un effort pour cerner la vérité sur cette affaire.

« Je veux seulement qu’ils en soient sûrs, parce que c’est une grave accusation », disait-il en parlant des services de renseignement. Ils se sont trompés au sujet des armes de destruction massive [ndlr : de Saddam Hussein] et ç’a été un désastre » ajouta-t-il en faisant référence aux renseignements  invoqués par l’administration de George W. Bush pour justifier la guerre déclarée en 2003. « Alors je veux qu’ils en soient sûrs. Je pense que c’est injuste s’il ne le savent pas », dit le président-élu.

Il ajouta : « J’en connaît beaucoup sur le piratage, c’est une chose très difficile à prouver. Alors ça pourrait être quelqu’un d’autre. Je sais aussi des choses que les gens ignorent, et donc ils ne peuvent être sûrs dans ce cas. »

Quand on lui demanda quelles étaient ces choses, M. Trump répondit seulement « Vous verrez mardi ou mercredi. »

M. Trump, qui n’utilise pas le courriel, avisa aussi les gens à éviter les ordinateurs pour les informations sensibles. « C’est très important. Si vous avez quelque chose de réellement important, mettez-le sur papier et faites-le livrer par courrier, à l’ancienne, parce qu’aucun ordinateur n’est fiable, fiez-vous à moi, » dit-il.

« Je me fiche de ce qu’on peut dire, ajouta-t-il, aucun ordinateur n’est fiable. Mon garçon a dix ans, il peut faire n’importe quoi avec un ordinateur. Si vous voulez transmettre quelque chose de façon réellement confidentielle, mettez-le sur papier et faites le livrer par un service de courrier. »

Ces commentaires de M. Trump de samedi diffèrent d’un communiqué émis la semaine dernière par son organisation de transition dans lequel il disait qu’il était temps pour les gens « d’aller de l’avant » quant à cette histoire de piratage mais qu’il serait lui-même briefé sur la question par des officiers de renseignement en début d’année.

Jeudi, le président Obama a ordonné un ensemble de mesures de rétorsion contre la Russie en réponse à ce piratage des élections. Les États-Unis ont expulsé 35 diplomates russes et condamné deux propriétés présumément utilisées pour des opérations de renseignement.

Le président russe Vladimir V. Putin a refusé de répondre à ces mesures, un geste qui a eu l’air de plaire à M. Trump. Ce dernier a signifié son approbation sur Twitter et critiqué la dureté contre la Russie de la couverture de presse.

M. Trump, qui cherche à améliorer les relations avec M. Putin, s’est plusieurs fois moqué de l’idée que la Russie ait commandé le piratage, une position qui diffère de celle des membres de son propre parti. M. Trump a même une fois déclaré que le piratage pourrait être le fait d’un « obèse de 400 livres affalé su son lit ».

Source : nytimes.com

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