Rien d'étonnant, par conséquent, à ce que Trudeau ait décidé de rejoindre l'édition 2016 de la parade de la Fierté gaie à Toronto, une première pour un chef d’État canadien en fonction. Apparemment, Trudeau pense que sa participation lui permet de faire l'étalage des valeurs libérales et de sa « tolérance ». Jamais il ne lui vient à l'esprit que par de tels comportements, il passe pour une personne immature et narcissique – lui qui aime tellement ses selfies - incapable de comprendre qu'il est censé représenter tous les Canadiens et pas seulement ses « amis » et certains groupes d'intérêts particuliers.
En outre, fidèle à sa bonne vieille habitude de distribuer l'argent des contribuables à ses amis et ses partisans, Trudeau a accepté d'honorer les organisateurs de la Gay Pride d'un don de 140200 $. Ces largesses vont s'ajouter aux 270000 $ fournis par la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, lesbienne de son état, ainsi qu'aux 160000 $ en provenance de la mairie de Toronto. Cette dernière subvention est sans nul doute destinée à faire honneur à Toronto, la ville qui compte en son sein le plus grand nombre d'homosexuels au Canada.
Il est étrange que d'autres fêtes torontoises ne reçoivent pas de fonds publics, tels que la populaire parade du Père Noël, le défilé de la Saint-Patrick ou encore l'entraînant festival Caribana, évènements qui se financent eux-mêmes. Se pourrait-il qu'ils ne soient pas politiquement corrects et qu'ils ne présentent donc aucun intérêt pour le premier ministre ? Pourquoi la parade homosexuelle reçoit-elle l'argent du contribuable ? Les organisateurs affirment que leur défilé attire un million de personnes ainsi qu'un chiffre d'affaires en terme de millions de dollars. Ce nombre est absurde. Si un million de personnes ont assisté à la parade, la foule aurait dû former des rangées de 80 personnes sur la largeur de la rue tout au long des 3,1 km du parcours, ce qui ne fut bien évidemment pas le cas. Le nombre total de personnes peut être tout au plus amené à maximum 154000 personnes environ. Comme l'a déclaré le chroniqueur du Toronto Sun Mike Strobel le 24 février 2016, les chiffres avancés par la Fierté gaie relèvent de la « supercherie totale ».
Si Trudeau veut couvrir d'argent ses amis, qu'il puise dans ses propres fonds, non dans le porte-feuille du contribuable ! Il semble cependant croire que son rang de premier ministre lui octroie le droit de dilapider le trésor fédéral. Pas surprenant que plusieurs économistes de la Banque Toronto-Dominion prévoient l'explosion du déficit canadien qui atteindra une somme de 30 milliards de dollars en 2016. Nous sommes à des lieues du chiffre « modeste » de 10 milliards $ que Trudeau avait évoqué durant les élections.