vendredi, 12 mai 2017 23:23

Cinq édulcorants artificiels et augmenteurs de goût élevant votre risque de cancer

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Traduction par William

En raison de notre goût pour le sucre, les fabricants et leurs chimistes ont produit des édulcorants artificiels synthétiques. Ces édulcorants artificiels sont conçus pour satisfaire notre goût pour le sucre sans les calories supplémentaires et les effets dangereux de la formation de triglycérides et de la réaction à l'insuline.

Des exemples de ces édulcorants et exhausteurs de goût sont l'acésulfame de potassium, le monosodium glutamate, le sucralose, l' aspartame et le benzoate de sodium. Malheureusement, ces substances –  conçues par l'homme – se métabolisent en composés toxiques qui provoquent un dysfonctionnement métabolique débouchant sur diverses maladies, dont le cancer.

Les édulcorants naturels sont peu traités et offrent au moins une certaine valeur nutritive. Ce sont entre autres le stevia, l’extrait lao han, le sucre de noix de coco, la mélasse, le sirop de yacon, le miel brut et le sirop d'érable. Ces édulcorants naturels sont de loin préférables aux édulcorants artificiels parce que le traitement industriel détruit les nutriments et augmente les risques pour la santé.

Les édulcorants artificiels sont synthétisés en laboratoire, ou sont des sucres qui ont été hautement transformés. Les édulcorants artificiels et les additifs alimentaires suivants posent de graves dangers pour votre santé et augmentent l'activité cancéreuse.

1. L’acésulfame de potassium affaiblit le système immunitaire

L’Acésulfame de potassium (acésulfame-K) se trouve souvent dans les autres édulcorants artificiels comme le sucralose pour cacher un arrière-goût désagréable. Bien que l’acésulfame de potassium n’augmente pas les niveaux de sucre dans le sang, il stimule la sécrétion d'insuline.

Des niveaux élevés d'insuline, favorisant des conditions inflammatoires et fragilisant la fonction immunitaire, peuvent causer un taux de sucre dans le sang trop bas, l’hypoglycémie, l’insuline transformant le sucre en gras pour en stocker l’énergie. Même à faible dose cet édulcorant artificiel peut augmenter le risque d'athérosclérose, car il provoque un fonctionnement anormal des lipoprotéines de haute densité (HDL) qui sont nécessaires pour maintenir une santé cardiovasculaire optimale.

La perturbation des processus métaboliques causée par l'acésulfame crée une activité cellulaire anormale, de la génotoxicité et compromet l’homéostasie. L’acésulfame est associée à un risque accru de leucémie, au cancer du thymus, au cancer du sein et  aux maladies respiratoires chroniques.

2. Le glutamate monosodique: une neurotoxine

Le glutamate monosodique (MSG) est un exhausteur de goût et préservatif ajouté à de nombreux produits emballés et en conserve. Il est si dangereux que le Arizona Center for Advanced Medicine estime que ce produit augmente la croissance des cellules cancéreuses dans le corps et stimule la neurotoxicité. Sa consommation est associée à des symptômes de maux de tête, des palpitations cardiaques, des lésions au cerveau et à la maladie de Parkinson. Des recherches indépendantes de l’industrie ont conclu que le MSG agit comme une excitotoxine empoisonnant lentement les cellules dans tout le corps.

Le glutamate monosodique, comme le mercure, le fluorure , le cadmium et d'autres neurotoxines, est capté par la circulation sanguine et s’accumule dans le NTS (noyau du tractus solitaire). La perturbation de cette région du cerveau est associée à un risque accru de troubles du développement tels que l'autisme. Le MSG s’accumule dans le NTS et rivalise avec les processus circulatoires normaux.

Contrairement à d'autres zones du cerveau qui s’isolent dès la  première année de croissance des nourrissons, des parties du NTS restent ouvertes, permettant aux neurotoxines de contaminer le système nerveux et le cerveau. Pour cette raison, l'exposition des nouveau-nés au MSG peut entraîner l'apparition ultérieure de l'autisme.

D'autres recherches ont montré que le glutamate monosodique est associé à l’inflammation chronique, à des lésions hépatiques, à la résistance à la perte poids et à la douleur chronique. Les maladies auto-immunes se manifestent quand la réponse immunitaire naturelle du corps est affaiblie par un état élevé et constant d’excitation. La réponse inflammatoire chronique causée par le MSG augmente le risque non seulement des maladies auto-immunes, mais augmente également le risque d'infection et de cancer.

Le MSG est dissimulé sur les étiquettes des aliments sous des dizaines de noms différents. Quelques exemples des noms trompeurs utilisés : arômes naturels, extrait de levure autolysée, protéines texturées, protéines de soja, et isolat de protéines de lactosérum.

3. Le sucralose (Splenda ®) déséquilibre la flore intestinale

La façon dont cet édulcorant artificiel a été commercialisé suggère qu’il s’agit probablement de vrai sucre. Faux. Le sucralose (Splenda) est synthétisé à partir de trois atomes de chlore par une série complexe de réactions chimiques et endommage la flore intestinale. Le biochimiste James Brown affirme que « le sucralose est simplement un sucre chloré. »

La Sucralose provoque de l’inflammation dans les reins et le foie et des dommages au thymus. Les propriétés antiseptiques naturelles du chlore endommagent l'intestin humain, causant des déséquilibres microbiens. Cette perturbation provoque une inflammation chronique et une immunité affaiblie associée à une présence élevée de candida , au syndrome du côlon irritable, à l'obésité, à la maladie de Crohn, à la colite ulcéreuse et à la cachexie.

On constate chez les patients atteints de cancer une perméabilité accrue de l'intestin et du côlon. Les personnes atteintes d'un cancer colorectal, d’un cancer ovarien et d'autres types de cancer ont une flore intestinale perturbée. Cette condition généralement appelée dysbiose intestinale est accompagnée de concentrations bactériennes malsaines élevées, d’une population affaiblie de bactéries bénéfiques, d’une carence en vitamines et minéraux, et provoque un état d'hyper-immunité. La dysbiose intestinale conduit à une série de problèmes et de maladies cardio-vasculaires, y compris auto-immunes, neurologiques, psychiatriques, incluant le cancer.

Un déséquilibre microbiotique intestinal a été mis en évidence chez les patients atteints du cancer colorectal et est également présent dans des conditions associées au cancer, tels que l'obésité. Le cancer colorectal et le carcinome hépatocellulaire sont deux cancers majeurs liés à une composition intestinale anormale. La réparation de la paroi intestinale, la diminution de sa perméabilité, l'augmentation de sa muqueuse et la restauration d’un sain équilibre bactérien sont quelques-unes des principales stratégies pour le traitement et la guérison des patients atteints de ces cancers.

4. L’aspartame est neurotoxique

Initialement approuvé en 1981 pour une utilisation dans les aliments, l'aspartame est 200 fois plus sucré que le sucre. L'aspartame est composé de phenylalanine (50%), d'acide aspartique (40%) et de méthanol (10%). Il a été constaté que de fortes concentrations de phénylalanine causent des niveaux de sérotonine anormaux dans le système nerveux, entraînant la dépression et des troubles émotionnels et psychotiques.

Les personnes qui consomment régulièrement de l'aspartame ont un excès de phénylalanine dans leurs systèmes. La phénylcétonurie est une maladie dans laquelle certaines personnes ne peuvent pas métaboliser la phénylalanine. Par conséquent, l'aspartame ne doit jamais être consommé par les enfants ou les femmes enceintes ou qui allaitent.

L’acide aspartique agit comme une excitotoxine, stimulant les neurones et détruisant les cellules nerveuses. Les chercheurs ont constaté que lorsque les cellules cancéreuses sont exposées à l'aspartame, leur activité et mobilité sont directement augmentées.

La biodisponibilité du méthanol neurotoxique est augmentée lorsque l'aspartame est soumis à des températures supérieures à 30 degrés Celsius. Ce réchauffement perturbe la formation du méthanol, en le décomposant en formaldéhyde, causant ainsi des dommages au système nerveux et une activité cancérigène.

Les recherches suggèrent que des doses élevées d'aspartame augmentent le risque de cancers du sang, comme le lymphome et la leucémie. Parce que la dose d'aspartame absorbée d'une ou deux boissons gazeuses n'a pas été associée à des dangers pour la santé, les fabricants d'aliments et beaucoup de gens croient que le risque de ces problèmes de santé est faible.

Cependant, la forte prévalence de nourriture contenant de l’aspartame et la consommation continue de cette neurotoxine en résultant au fil des ans affaiblit la fonction nerveuse, stimule la croissance du cancer et des métastases, et peut également augmenter le risque de myélomes multiples.

5. Dangers du benzoate de sodium

La combinaison de l'hydroxyde de sodium, un sel préservatif hydrosoluble, et de l'acide benzoïque produit un édulcorant. Le benzoate de sodium est ajouté à des aliments et des boissons comme les boissons énergisantes et les boissons gazeuses. Des troubles neurologiques du développement tels que le TDAH, l'asthme et d'autres troubles inflammatoires ont été liés à la consommation de benzoate de sodium.

La vitamine C sous forme d'acide ascorbique est également ajoutée à de nombreuses boissons populaires. Lorsque le benzoate de sodium est combiné à l'acide ascorbique, les deux forment un composé hautement cancérigène – le benzène. Le benzène est fortement liée à divers cancers, y compris la leucémie et le lymphome.

De nombreux groupes de recherche, dont l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC), affirment que les preuves que le benzoate de sodium cause le cancer chez l'homme sont assez fortes pour qualifier cet agent de cancérigène. Le benzène lui-même stimule le stress et les dommages oxydatifs à l'ADN, induisant des anomalies cellulaires et un risque accru de développement du cancer.

Malheureusement, le manque d'une compréhension complète de la pathogénèse des cancers comme la leucémie et le lymphome empêchent les autorités compétentes de désigner clairement cet édulcorant de cancérigène. Tant que votre santé ne sera pas protégée des organismes régulateurs, il est peut-être mieux pour vous d’identifier vous-même quels aliments posent une menace à votre santé et de gérer ce risque vous-même.

Le benzoate de sodium est couramment utilisé comme préservatif alimentaire et aussi dans de nombreuses boissons gazeuses pour en intensifier la saveur. Sur les étiquettes, chercher E211, son numéro d'additif alimentaire.

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