Voici sa conclusion : La Russie serait en guerre froide contre les États-Unis. Pour preuve, le pays de Vladimir Poutine s’en prendrait à notre cher clown Ronald McDonald, en l’accusant de détourner des fonds destinés à ses activités de bienfaisance.
« Vous avez bien lu et non, ce n’est pas une blague » s’exclame Jean-Nico, la langue encore chaude
Comment Diable ce pays d’infâmes qu’est la Russie, peut s’attaquer à l’oncle McDonald qui ne veut que le bonheur des enfants? Jugez par vous-mêmes :
Certes, il est fort possible que les politiques russes soient de mauvaise foi mais fermer les McDonald ne serait une perte culturelle et gastronomique pour personne. À quand la fermeture des « restaurants » McDonald pour avoir mis la santé de centaines d’enfants en danger dans ce pays ?
Rappel : la malbouffe c'est aussi ça.
Inversassions accusatoires
La sauce de Jean-Nico a tourné et on ressent des débuts de nausée. Pourquoi ? Car pour faire monter une bonne sauce, il faut être cohérent dans ses gestes et dans l’ordre d’utilisation des ingrédients. La sauce de Jean-Nico ne montera pas car le Saucier se trompe ou ment délibérément. Pour faire de la cuisine ou de la géopolitique, il est souhaitable d'appliquer la même recette : une grosse louche d'honnêteté, une autre de valeurs morales. Seuls les hommes bien intentionnés et altruistes forment les bons cuistots.
Comme tout le monde l’aura compris après des mois de lecture d’informations sérieuses, la Russie ne confronte pas les États-Unis, c’est plutôt l'inverse. Les élites rapaces américaines n’ont jamais lâché le morceau. Après avoir financé la révolution orange en Ukraine et y avoir installé une marionnette en décembre 2004 [iii], voilà que les américains remettent cela cette année. Dans leur éternelle obsession de mettre en place un gouvernement mondial cher à nos élites cosmopolites, le gouvernement américain suit son programme de déstabilisation du Moyen-Orient et du continent Eurasiatique. C’est bien l’increvable parasite Brzezinski, ancien conseiller du gouvernement américain, et membre de la Trilatérale qui dans son ouvrage « Le Grand Echiquier », décrit ce qu’il faut faire pour que les États-Unis puissent rester les maîtres incontestés au 21eme siècle. Le point stratégique selon Brzezinski est bien l’Eurasie dont les cinq pivots géostratégiques, qui détiennent les rôles clefs, sont l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, la Corée, la Turquie et l’Iran. Il ajoutera « L'indépendance de l'Ukraine modifie la nature même de l'État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l'échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie. Et quand bien même elle s'efforcerait de recouvrer un tel statut, le centre de gravité en serait alors déplacé, et cet empire pour l'essentiel asiatique serait voué à la faiblesse, entraîné dans des conflits permanents avec ses vassaux agités d'Asie centrale. Ceux-ci n'accepteraient pas sans combattre la perte de leur indépendance, récemment acquise, et s'assureraient le soutien de leurs alliés islamiques du Sud. »[iv] Puis il poursuit « Le sort de l'Azerbaïdjan et de l'Asie centrale, à l'égal de celui de l'Ukraine, dictera ce que sera ou ne sera pas la Russie à l'avenir. » [v]
Il y a donc bien une volonté de ces élites dégénérées de déstabiliser la Russie à tout prix.
Il est alors normal de voir les Russes réagir dans ce contexte sachant que les États-Unis jouent par marionnettes interposées tout en s’en prenant aux intérêts russes. Comme le souligne si bien la vieille croute du Bilderberg Kissinger, la Russie « recherche le meilleur pour son pays » [ vi]. Comme finalement n’importe quel autre pays, serions-nous tentés d'ajouter.
Allons-nous maintenant pleurer sur le sort d’une compagnie de pompiers pyromanes qui empoisonnent des enfants (et des adultes qui n’ont pas encore compris) du monde entier en utilisant des additifs alimentaires et de la viande « mâchée par quelqu’un d’autre » pour reprendre l’expression du professeur Joyeux ? Certainement pas.
La punition
Pour nous avoir servi un plat de résistance infect accompagné d’une sauce ratée, devrions-nous condamner le Saucier à manger pour le restant de ses jours chez l’oncle Ronald ? Non. Un simple avertissement suffira. Condamnons-le à conjuguer le verbe « tapiner » à l’indicatif présent…(ou le verbe se soumettre)
Références :
[i] http://actualites.sympatico.ca/author/jean-nicolas-saucier
[ii] http://actualites.sympatico.ca/nouvelles/blogue/russie-attaque-ronald-mcdonald
[iii] Comment la CIA prépare les révolutions colorées https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=E7NBAAbUHtU
[iv] Le Grand Echiquier – Zbigniew Brzezinski Pages 74 – 75
[v] Le Grand Echiquier – Zbigniew Brzezinski Page 75
[vi] https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=0tyvGghzS-Q
Commentaires
pour son peuple . Trés bon article.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.