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Ray Y. Adamson
Pierre Karl Péladeau a quasiment braillé à la télé l'autre jour. Ça m'a touché. En tant qu'homme capable d'empathie, j'étais réellement triste pour lui. J'ai vu un homme avec un fusil sur la tempe. Le Québec entier a vu là un puissant homme d'affaires, un milliardaire (n'est-ce pas l'argent qui détermine la puissance de nos jours?) se faire briser en direct. Quelle humiliation.
De tous les chefs du Parti Québécois, de tous les leaders du mouvement souverainiste, Péladeau était le seul milliardaire. Riche et puissant - mais maintenant brisé. Péladeau est brisé par une société qui fait croire qu'un chef d'état doit aider ses enfants de dix ans avec leurs devoirs. Brisé pour prendre la place de la mère à la maison, au lieu d'être le père du pays. Péladeau est brisé par le chantage émotionnel de son ex-femme, plus populaire que lui à Tout le monde en parle. Homme brisé, rêve brisé, et bientôt Parti brisé!
C'est écœurant.
Le pire est que la suite est prévisible. Puisqu'il manque de couilles dans cette formation, le Parti Québécois va choisir une femme, une qui a une formation juridique, qui porte les valeurs du parti, qui fait le consensus...J'ai nommé Véronique Hivon. Il paraît qu'elle est déjà en réflexion pour la course à la chefferie. Le roi est mort, vive la reine!
Qui sait, nous verrons peut-être aujourd'hui une lettre cosignée par 29 députés péquistes indiquant que la gynécocratie de la promotrice du suicide assisté est préférable à la virilité et vitalité d'un vrai homme d'affaires. Ça sera comme un comité d'intervenants multidisciplinaire validant notre choix de tuer le seul grand parti capable de faire l'indépendance. Au lieu du poing fermé de Péladeau nous aurons la main d'Hivon, doctoresse de la mort, qui administre la dose mortelle.
Commentaires
Je verrai bien comme chef le jeune étudiant dont j'ai oublié le nom. Vous savez, l'un des chefs de la grève étudiante, celui qui s'exprime tellement bien en français, avec l'aplomb d'un dirigeant chevronné.
Il faut choisir un chef qui n'a pas de double langage, qui n'a pas peur de son ombre et qui sait où il s'en va. Le temps presse, l'immigration et le multiculturalis me est en train de nous avaler tout rond.
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