Leur but ? Instaurer un « Nouvel Ordre Mondial », un monde où les corporations seront les seules à faire la loi au détriment des peuples. Ils discutent aussi des évènements actuels susceptibles de freiner ou au contraire de faire avancer leur projet. Rien de bien nouveau pour les loges maçonniques dont la gouvernance globale n’est qu’une des recettes de leurs cocktails philosophiques.
…et ça continue encore et encore c'est que le début d'accord d'accord…
L’AFP fait tomber cette nouvelle le 27 novembre dernier, les ministres de l’économie français et allemand, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel, commandent un rapport sur les mesures à prendre dans un cadre d’austérité.
Un rapport franco-allemand contre le « manque d’audace » français
La France menacée d’un "manque d’audace" doit assouplir son marché du travail et dépenser moins, l’Allemagne, qui risque un "contentement excessif", doit investir et accueillir plus d’immigrés : ce sont les principales recommandations, plus pragmatiques que révolutionnaires, d’un rapport conjoint présenté en grande pompe jeudi.
Les économistes Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein avaient été chargés par les ministres français et allemand de l’Economie, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel de rédiger ce rapport.
En résumé, ils jugent que là où la France est confrontée à des besoins de réformes "urgentes et précises", l’Allemagne doit cesser de "procrastiner" face à de "sérieux défis de long terme".
Si leurs recommandations sont somme toute assez attendues, les deux auteurs insistent sur l’urgence de la situation : "Nous approchons un tournant. Les dangers économiques, sociaux et politiques auxquels l’Europe est confrontée nous mettent tous en danger. La division serait un mal pour tous. Paris et Berlin ont une responsabilité commune pour l’empêcher d’advenir".
"Notre conclusion est simple : la France et l’Allemagne passent beaucoup de temps à élaborer des déclarations et des initiatives communes. Il nous faut de l’action."
MM. Pisani-Ferry et Enderlein jugent que la France gagnerait à adopter le modèle de la "flexisécurité" pour son marché du travail, et à s’inspirer du pragmatisme des partenaires sociaux allemands, en donnant la possibilité d’aménager plus facilement le temps de travail dans les entreprises, sans réserver cette faculté aux sociétés en grande difficulté.
"Il est plus important de parler des caractéristiques structurelles du marché du travail que de se disputer à propos de symboles politiques, c’est particulièrement vrai pour la semaine de 35 heures", écrivent-ils.
Pour la France toujours, "le but devrait être que la majorité des embauches se fassent en contrats à durée indéterminée" et non plus à durée déterminée, jugent-ils, ce qui, selon eux, implique de rendre les coûts et délais des licenciements "plus prévisibles".
Par ailleurs, les auteurs constatent une "considérable inertie des salaires réels" en France, qui ont continué à augmenter en dépit du ralentissement économique. Paris devrait, selon eux, faire passer de un à trois ans le délai entre les négociations salariales, et changer la formule d’indexation du salaire minimum.
Enfin la France devrait "se donner un objectif" de dépenses publiques, en promettant de les ramener à 50% du Produit intérieur brut contre 55% en 2013.
Le rapport n’est pas non plus avare de recommandations pour l’Allemagne où "le succès des réformes passées (...) détourne l’attention des sérieux défis de long terme".
La "principale faiblesse" de l’Allemagne est sa démographie très ralentie, selon le rapport qui juge que pour y remédier "l’immigration doit augmenter", et que le pays doit accueillir 300.000 personnes par an. "La société allemande est-elle prête à cela ?", se demandent-ils.
Autre recommandation : l’Allemagne doit cesser de décourager les femmes désireuses de travailler quand elles ont des enfants, via des aides fiscales à la garde d’enfants et la création d’un droit, inscrit dans la loi, à reprendre un travail à temps plein pour celles qui auraient réduit leurs horaires pour des raisons familiales. Autres conseils : réduire le temps passé aux études et augmenter les bourses étudiantes.
La première économie européenne doit aussi combler son déficit d’investissements, et dépenser pour cela 24 milliards d’euros supplémentaires dans les trois ans qui viennent selon le rapport. Soit plus du double des 10 milliards d’euros d’investissements promis par Berlin d’ici 2018.
Enfin MM. Pisani-Ferry et Enderlein donnent des pistes européennes, appelant notamment à la mise en place de marchés unifiés de l’énergie et du numérique. Concernant les investissements, ils vont plus loin que le plan présenté mercredi par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui prévoit de dégager 21 milliards d’euros de fonds européens pour financer au total 315 milliards d’euros de projets.
Pour MM. Pisani-Ferry et Enderlein, la mise de départ est insuffisante et il faudrait que les Etats mettent 30 milliards d’euros au total sur la table. M. Juncker a d’ailleurs déjà appelé les capitales européennes à apporter leurs deniers à son initiative.
Voilà ce que l’AFP aurait pu ajouter à son article si son patron, Emmanuel Hoog, ne fréquentait pas le club français « Le Siècle »…
La mafia recrute des mafiosos
Commençons par la mafia…
Tout d’abord, qui sont Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel ?
Emmanuel Macron, ancien banquier d'affaires chez Rothschild & Cie [i] avant d'être nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande de mai 2012 à juin 2014.
Après avoir passé quelque temps à l’Inspection générale des Finances de France, il sera recommandé par Jacques Attali à François Henrot, le bras droit de David de Rothschild.[ii]
Cela lui assurera un billet gratuit pour Bilderberg en juin 2014 à Copenhague. Comme si cela n’était pas assez, Macron est également membre de la French American Foundation [iii], un autre lobby pro-américain sur le continent européen.
Bien que le parcours de Sigmar Gabriel soit plus simple, il touche à tout, comme les autres politiciens d'ailleurs. En 2014 il devient président de la KfW Bankengruppe, banque au service de l’État allemand [iv]. Il est membre de l’institut Max Planck (dont le directeur des recherches démographiques de l’institut [iv], James Vaupel, était invité au meeting de Bilderberg en 2011). Il est également membre du Lions Club [iv], groupe très valorisé par la Franc Maçonnerie internationale. Son fondateur, Malvin Jones, était lui même franc-maçon. En 2004, un certain James F. Kirk-White donna une conférence au sein du Lions Club dont le thème était “Partager la franc maçonnerie dans votre communauté”. Le Lions Club est d’ailleurs devenu l’endroit par excellence où la franc maçonnerie recrute ses membres. D’ailleurs le Club fut gracieusement convier à venir s’installer dans une des loges de New York. Tout comme la franc maçonnerie, le Lion Clubs fonctionne par cooptation. Les femmes y étaient interdites d’entrée jusqu’en 1986. Le Lion Clubs s'est aussi associé aux Nations Unies dans la promotion de l’avortement. Le 21 janvier 1928, un journal américain, The Independent [v], révèle qu’un certain James Booth (médecin australien à la recherche de la pureté de la race [vi]) organisera une conférence au Lions Club sur les thèmes très philanthropiques de la stérilisation et des lois de l’eugénisme. Tout cela donne une bonne idée sur le Lions Club dans lequel Sigmar Gabriel s’est embarqué.
Mesdames et Messieurs : les mafiosos…
- le propagandiste :
Jean-Pisani-Ferry fut mandaté par Emmanuel Macron pour ce rapport.
Il est le fils d’Edgard Pisani, le petit-fils d’Abel Ferry, et l’arrière-petit-neveu du franc-maçon, Jules Ferry [vii], (qui croyait en la race supérieure). Il devient expert pour la Commission européenne et le FMI. Entre 1985 et 2004, il travaille comme conseiller chez Goldman Sachs et Rothschild, au service desquels il continue d’effectuer un travail intensif de lobbying.
Depuis janvier 2005, il est directeur du think tank Bruegel dont le président honoraire n’est nul autre que Mario Monti, [viii], ancien consultant chez Goldman Sachs, membre permanent de Bilderberg, ancien de chez Coca-Cola et président européen de la Commission Trilatérale. Jean Pisani-Ferry est actuellement membre du club d’influence français « Le Siècle ».
Jean-Pisani-Ferry a également été présent lors du meeting annuel de Bilderberg en 2009
- l'économiste :
Henrik Enderlein fut mandaté par Sigmar Gabriel pour ce rapport
C’est un politicien et économiste allemand. Il est directeur de l’Institut Jacques Delors depuis 2014 (qui, nous le rappelons, est membre de la Commission Trilatérale). Comme Sigmar Gabriel, il fréquente l’Institut Max Planck. De 2001 à 2003, il a travaillé à la Banque Centrale européenne. Il est ensuite devenu membre du conseil d’administration de la société Alfred Herrhausen (qui était banquier à la Deutsche Bank et membre du conseil de direction de Bilderberg)
Conclusion
Connaissant cela, on a le sentiment que les règles du jeu sont truquées. Fidèle à ses convictions et son passé chez Goldman Sachs et maison Rothschild, Pisani-Ferry préconise une flexibilité au niveau de l’emploi. Tout comme le voudrait le monde de la finance et du libéralisme sauvage! Dans leur idéal, il faudrait arrêter d’embaucher des gens à contrat à durée déterminée pour pouvoir les licencier plus facilement et éventuellement les remplacer par une main d’oeuvre moins chère. On est toujours dans la vision ultra libérale du profit maximum. Quant à Enderlein, fidèle à son think-tank pro-immigration [ix], « Notre Europe » (Institut Jacques Delors), il préconise l'entrée de 300 000 immigrants par année en Allemagne. Enderlein ne fait que répéter ce que son maître lui a enseigné [xi]. Il réalise également un plaidoyer en faveur du retour rapide des femmes (qui ont des enfants) sur le marché de l’emploi (pour payer plus d’impôts). La liberté de pouvoir travailler est encore une autre fausse émancipation des femmes. Sigmar Gabriel aurait pu directement demander ce rapport à Jacques Delors [x] au lieu de passer par son domestique. Il aurait eu les mêmes réponses.
C’est justement parce que ce sont ces réponses qu’attendent Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel que ces derniers ont sollicité Pisani-Ferry et Enderlein. Les dés sont pipés. Ce qui se cache derrière cette démocratie de marché est en fait une véritable ploutocratie qui vise à instaurer un Nouvel Ordre Mondial où les corporations seront "Maître" et où le peuple sera asservi à un point de non retour. Il est encore temps de faire pencher la balance en notre faveur. Taper au portefeuille, il n’y a que cela que l’oligarchie mondialiste comprenne. Ils doivent leur pouvoir à la finance et l’ignorance de la masse.
Pendant que tout le monde dort, les membres de Bilderberg pensent déjà à leur prochaine arnaque.
Références :
[ii] http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/28/fait-faisait-quoi-chez-rothschild-emmanuel-macron-254442
[iii] http://www.panamza.com/260814-macron-usa
[iv] http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmar_Gabriel
[vi] http://www.austlit.edu.au/austlit/page/A28057
[vii] http://www.lepoint.fr/histoire/personnages/ferry-jules-1832-1893-22-08-2013-1716224_1617.php
[viii] http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruegel_(think_tank)
[x]http://www.notre-europe.eu/media/migrationasylum-garbasso-ne-jdi-july14.pdf?pdf=ok