samedi, 29 juillet 2017 13:56

Sept bonnes raisons de ne pas se rendre à Tel-Aviv

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Mike Deschamps

À l’heure où Israël peine à convaincre l’opinion publique mondiale du bien-fondé de ses intentions, des journalistes en mission (souvenons-nous qu'on ne leur attribue pas le fameux "quatrième pouvoir" pour rien ...) font le travail pour refourguer la salade pas fraiche. Ici, nous avons une dénommée Sarah Bergeron-Ouellet sur le Journal de Montréal et TVA qui s'est noblement vouée à la dure tache de nous convaincre d’aller faire un tour à Tel-Aviv, à la maison mère. En exclusivité, le Bonnet des Patriotes se mettra en format "Journal de Montréal", voici sept raisons de ne pas y aller :

 1.       La colonisation

Israël doit être un des derniers pays au monde pour qui les frontières peuvent changer du jour au lendemain. Les guerres interminables contre Israël sont utilisées pour repousser toujours plus loin les frontières. Certains rêvent à un Grand Israël mythique qui s'étendrait de l’Euphrate au Nil.

 

2.       L’extrême-droite

Tous ceux qui boudent l’extrême-droite pourront enfin dire qu’ils n’iront pas en Israël tant et aussi longtemps qu’un gouvernement d’extrême-droite dirige cette fausse théocratie. Excusez-nous, nous avions oublié que ce gouvernement, contrairement à d’autres gouvernements de l’extrême droite, est approuvé par nos dirigeants canadiens.


 

3.       Les attaques au phosphore blanc

Israël est un des rares pays à avoir eu recours au phosphore blanc contre des civils.



4.       Les enfants, cibles de Tsahal

Des enfants ciblés par l’armée israélienne. C’est une constante pour Tsahal qui n’hésite pas à s’en prendre de manière disproportionnée à des gamins qui leur balancent des cailloux. Leur sport favori ? Tirer des obus à partir des navires militaires sur des gamins qui s’amusent sur la plage. Le nombre d’enfants dans les prisons israéliennes est tout aussi démesuré.


 

5.       Gaza, une prison à ciel ouvert

Les Palestiniens circulent à l’intérieur d’une prison. Il est parfois nécessaire pour passer d’un endroit à l’autre de traverser des points de contrôle à la manière d'un détenu qui se rendrait d’un bout de la prison à l’autre. Quoi de mieux pour détruire une économie ? Les voyageurs souhaitant se rendre dans les territoires occupés doivent avoir la permission du gouvernement sioniste.



6.       Extinction des lumières, blocus alimentaire

Et vous ne pouvez vivre en prison sans restrictions. L’électricité est parfois coupée, jetant Gaza dans le noir complet. Les Palestiniens sont obligés de construire des tunnels pour faire circuler de la nourriture, même parfois entre l’Égypte et le territoire de Gaza. Et comme les soldats de Tsahal s’ennuient à mourir lorsque ils n’ont pas un môme à buter, ils tirent sur des citernes d’eau.


 

7.       Racisme

Avant de tourner leur racisme inné vers les Arabes (les quelques parlementaires parmi ces derniers qui ont intégré la Knesset ne font pas illusion), les Israéliens ont longtemps subi des conflits raciaux ... internes ! Le racisme entre séfarades et ashkénazes n’est pas une affaire nouvelle : dans les années 50, un programme scientifique ne visait-il pas à utiliser les enfants séfarades comme cobayes ? N'oublions pas non plus les manifestions anti-noirs récentes ou la stérélisation forcées des femmes noires Falashas. On pourra dire que les Israéliens sont allés jusqu’au bout de leur racisme.


 

 

Il vous faut donc savoir ce que ce pays faire subir à tout un peuple pendant des journalistes comme Sarah Bergeron-Ouellet y vont se dorer la pilule. Nous gageons que les plages de l’Afrique du Sud de l'apartheid auraient constitué une destination de choix pour elle et ses semblables !

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