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Ray Y. Adamson
Février étant trop court, le matraquage idéologique commence la veille du Mois de l'histoire des Noirs
C'était - je pensais - un soir comme les autres hier (31 janvier 2017) : je suis rentré après le travail et j'ai salué mes enfants qui mangeaient déjà leur souper. Une fois assis avec eux et mon épouse, celle-ci a demandé à notre garçon ce qu'il avait appris à la maternelle. Comme d'habitude il a affirmé n'avoir rien appris. J'ai doucement insisté et le petit a raconté avoir visionné un film, en utilisant à peu près ces mots:
«Papa tu vois il y avait plein de monde dans un autobus. Il y avait des gens qui étaient blancs... comme moi (il frotte ses bras) et ensuite il y avait des Noirs. Tu sais, des gens noirs, comme mon amie Andréanne, et Kendrick et (il nomme quelques autres). Les Blancs étaient en avant et les Noirs étaient en arrière. Un jour une femme noire a été s'asseoir en avant. Elle leur a dit quelque chose aux Blancs et elle a payé, et maintenant tous les Noirs peuvent quitter l'arrière pour s'asseoir en avant. Mais eux aussi ils doivent payer. »
Je l'ai simplement remercié. J'ai demandé s'il avait compris l'histoire et si ses camarades ont compris comme lui. Il en était convaincu. Il a précisé que ce n'était pas son éducatrice qui a présenté et expliqué le film, mais un homme qu'il n'avait jamais vu à l'école avant.
Lorsque les enfants étaient au lit mon épouse a dit à voix haute ce que je pensais tout bas: notre fils n'avait jamais remarqué la couleur de peau de ses bons amis Andréanne et Kendrick. Ils ne sont pas noirs - ils sont ses amis. Que s'il avait vu une différence il n'en avait jamais parlé. Que cette idée qu'il puisse y avoir une différence n'est jamais venue de nous.
On n'a jamais parlé de races aux enfants chez nous. On n'a jamais parlé de couleurs de peau ni de yeux bridés à nos enfants préscolaires. On n'a jamais découragé leurs amitiés ni choisi leurs amis pour eux. À part des saines valeurs, des activités sportives et la langue française on n'a jamais imposé aucune vision du monde à nos enfants, dont le plus vieux a six ans.
Maintenant l'école - à travers un consultant spécialement envoyé par la commission scolaire - a introduit la notion du racisme dans le petit cerveau innocent de notre fils ainé. Pire : les concepts de classes privilégiées, de séparations des races et d'inégalités civiques lui ont été présentés comme point de départ pour la civilisation occidentale, et mon fils, en frottant ses bras pour me montrer la couleur de sa peau, a compris qu'il est du coté des méchants. Un enfant de six ans n'a pas les capacités philosophiques pour comprendre que c'est totalement absurde. Il l'a appris à l'école, alors ça doit être vrai.
Je me demande si c'était vraiment nécessaire... mais que dis-je! je suis juste un parent. Laissons l'éducation des enfants aux experts.
Commentaires
On les dévie ainsi du gros bon sens... On les amène à s'interroger sur des sujets pour lesquels ils connaissaient intuitivement déjà si bien les réponses (les bonnes), qu'ils n'avaient jamais même pensé qu'une question pouvait s'imposer. Mais maintenant qu'on en parle... bien ils y pensent et doutent.
C'est facile de semer le doute chez les petits enfants, doute qui les amène vers toutes sortes d'ouvertures ou fermetures et aussi éventuellement vers des raisonnement complètement débiles.
Par contre je suis bien d'accord avec Ray sur le communautarisme . Dans beaucoup de communautés immigrantes au Québec, comme dans le reste du Canada, il y a des gens qui vivent repliés sur eux-mêmes, qui refusent de se marier avec des gens d'autres origines et qui s'identifient toujours selon leur origine ethnique. C'est très malsain et ça crée des ghettos.
Je connais des homos qui ont des amis exclusivement ou presque de la même orientation sexuelle qu'eux et qui se définissent en tout premier lieu par leurs attirances sexuelles. C'est la même logique malsaine.
Les gauchistes, par leur paternalisme larmoyant, sont tout aussi racistes que le racialiste Conversanoïste moyen.
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