mercredi, 08 octobre 2014 16:36

La Saint-Jean-Baptiste au mont Owl´s Head

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* Demain le 23 juin 2018 aura eu lieu le rituel en plein air de la franc-maçonnerie déiste au Mont Ow's Head.

Notre fête nationale

Les Québécois de souche fêtent la Saint-Jean-Baptiste depuis fort longtemps. Comme nous l’enseigne l’histoire nationale, elle est célébrée depuis toujours par les colons de la Nouvelle-France. Elle fut cependant politisée lors du premier banquet du 24 juin 1834 organisé par Ludger Duvernay au jardin de John Mcdonnel, dans l’ambiance des 92 résolutions.

L’historien Robert Rumilly, en citant quelques un des toasts qui furent portés lors de cette soirée dans son Histoire de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal , nous dresse un portrait de l’esprit révolutionnaire qui régnait sur les 60 personnes présentes.

Le peuple, source primitive de toute autorité légitime!

Le gouvernement des États-Unis!

Le général Lafayette!

La première rasade citée était d’abord un affront à l’Autorité Divine, qui avait pourtant préservé la race canadienne-française de manière miraculeuse jusqu’à maintenant, les autres toasts continuaient sur ce train en y allant de proclamations révolutionnaires et maçonniques.

La franc-maçonnerie, peu importe l’influence qu’elle a eue au fil des âges, s’est faussement attribué tous les grands virages de l’histoire via sa propagande frauduleuse et ses intrigues. C’est d’ailleurs ce qui sème le doute sur son influence réelle au sein du mouvement patriote dans les premières décennies des années 1800.

Nous ne ferons pas le procès des fondateurs de la Société Saint-Jean-Baptiste ici. Nous ne pousserons pas non plus l’audace jusqu’à associer directement Duvernay et ses compatriotes à la franc-maçonnerie.
Même si elle est maintenant politisée au fil des changements sociaux, la Saint-Jean-Baptiste a toujours été une célébration ethnique et religieuse, mais surtout nationale, au fur et à mesure que les Canadiens-Français se la sont appropriée d’une manière toute naturelle et légitime.

Pour sa part, la franc-maçonnerie du Québec continue de célébrer le rituel solsticial de graduation, dans le secret des sommets du mont Owl’s Head, le jour du solstice.

Un rituel?

Les deux Saint-Jean, soit la fête de Saint-Jean-Baptiste (au solstice d’été) et la fête de Saint-Jean-L’Évangeliste (au solstice d’hiver), sont célébrées depuis des siècles en Europe Chrétienne. L’Occident tout entier a décidé de dédier ces célébrations du cycle solaire au Christ et aux deux Saint-Jean.

Il n’en fallait pas moins pour que la franc-maçonnerie, désireuse de tromper et de recruter les Catholiques déjà avertis par le Pape Clément XII en 1738, s’attribue en 1770 l’origine de la fête de Saint-Jean. Dans un fantasme absurde de l’orateur franc-maçon André Michel Ramsay, les Croisés et l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem devenaient, pour les initiés de la secte, des prétendus ancêtres spirituels de la franc-maçonnerie.

Dès lors, des loges maçonniques prirent le nom de Saint-Jean dans tous les pays où les Chrétiens étaient susceptibles d’être piégés par la secte. La Saint-Jean-Baptiste Chrétienne devenait donc, pour la secte, un rituel de recrutement maçonnique dans l’ambiance symbolique d’un rituel de lumière solsticiale où le Saint-Jean-Baptiste Biblique devient tout simplement un symbole déchristianisé, annonciateur de lumière.

La Grande Loge du Québec, pour sa part, profite de l’événement traditionnel maçonnique pour élever des vénérables frères au degré de vénérables maitres maçons. Ce jour-là, dans la loge naturelle du mont Owl’s Head, les hommes se rapprochent du secret du grand architecte dans une occulte parodie baptismale célébrée par le grand maitre.


Au sommet du mont Owl’s Head depuis 161 ans

En 1857, la loge Golden Rule No.5 de Stanstead fondait un temple maçonnique au sommet du mont Owl’s Head, pour préserver le secret des rituels dans l’intimité des hauts sommets, tel que recommandé par leur tradition.

Cette loge, supposément fondée en 1808 (bien avant le buffet révolutionnaire de la Saint-Jean de 1834), organise depuis au moins 161 ans la célébration maçonnique de la Saint-Jean sur cette montagne de l’Estrie.

Le jour du solstice, quand le soleil approche de son zénith, les remonte-pentes de la station de ski se mettent en marche. Des hommes en robes couvertes de médaillons remplacent les skieurs disparus avec la neige. Pendant que les profanes et les maçons de grade inférieur préparent le banquet au pied de la montagne, des maitres maçons du Canada et des États-Unis se rendent au sommet pour le fameux rituel secret.

Timothy Bagley, le secrétaire de la loge Golden Rule No. 5, révèle dans son communiqué d’invitation à l’événement que ce sont des membres des loges St-Jean No. 27 de Mansonville et Lac Magog no.55 de Magog qui ont été élevés au degré de maitres maçons en 2014.

Les Québécois de cette région et de la province tout entière ignorent en grande majorité que pendant qu’ils se préparent aux festivités patriotiques, la secte internationale (ennemie de tout ce qui est national) consolide son réseau sous terrain et subversif à 2425 pieds d’altitude.

L’invitation du maçon Bagley se trouve ici : http://www.glquebec.org/index.php/home/events-evenements/53-tenue-annuelle-sur-le-mont-owl-s-head-depuis-158-ans


Les Québécois face au piège conspirationniste

De nos jours, les auteurs membres de la secte jouent un rôle important. Ce sont eux qui créent l’écran de fumée, par la littérature fantastique et ésotériste, devant la réalité de la franc-maçonnerie.
Celui ou celle qui décide de combattre la secte et dont l’imagination a été tarée par un Dan Brown ou un Hervé Gagnon est piégé d’avance. Ses accusations seront ridicules : sorcellerie, satanisme, magie noire, meurtres rituels et ainsi de suite… Plus les accusations absurdes viendront de toutes parts, plus la véritable nature de la franc-maçonnerie sera protégée par le scepticisme général.

La Fédération des Québécois de souche a déjà traité de la véritable nature de la franc-maçonnerie, libre de tout piège conspirationniste. Nous la présentons comme un club d’élite sociétal, où des liens se forment entre des hommes d’affaires de tous les domaines, politiciens, artistes, journalistes, etc. Le meilleur exemple reste celui de la loge Dorchester No.4 du vénérable maitre Applebaum, qui organisait, à plusieurs reprises, des cérémonies honorifiques pour le franc-maçon Arthur Porter.

Notre nouveau premier ministre Philippe Couillard, ministre de la Santé à l’époque, s’y présentait lui-même selon les comptes rendus officiels.

Loin d’être un repère de sorciers adeptes de la magie noire, la franc-maçonnerie serait plutôt une pierre angulaire de la collusion et de la corruption, du moins au Québec, selon les observateurs lucides. Une saisie de document chez les registraires de la secte mènerait probablement à beaucoup plus de découvertes sur la collusion que l’éternelle commission Charbonneau.

S’il faut accuser la secte des francs-maçons, allons-y d’accusations réalistes. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est qu’ils n’existent pas juste dans les films d’aventures, dans les romans fantastiques, ou dans d’autres pays.

Ils sont ici au Québec depuis des siècles : le jour où nous fêtons la nation, ils fêtent la corruption au sommet du mont Owl’s Head.

À la reconquête de nos traditions !

Source : natsaguenay.blogspot.ca

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