samedi, 12 mars 2016 10:25

La « journée de la femme », une invention de l´idéologie bolchévique

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Les fleuristes et autres chocolatiers attendent le 8 mars avec impatience ! La Journée de la Femme jouit en effet d’une couverture médiatique irréductible puisqu’elle représente un évènement annuel symbolisant cette utopique volonté égalitariste entretenue par la République. Cette journée constitue en effet pour le système une occasion de faire le point sur les avancées du féminisme et donc du recul de l’intolérable machisme… Le bien-être des femmes n’est ici nullement un enjeu ; la question est trop concrète et électoralement inexploitable.

L’important pour les continuateurs politiques et médiatiques de cette journée mondiale sacralisée est de savoir si enfin « les femmes sont des hommes comme les autres ». Tel est en tout cas le discours officiel d’aujourd’hui. Cette journée est en fait, non celle des femmes qui n’ont rien demandé, mais celle des ennemis de la différence sexuelle, celle de tous ces philosophes tarés affirmant arbitrairement que les femmes et les hommes ne sont que des catégories sociologiques, des postulats imposés par les dominants…

Pour eux, la nature n’expliquerait aucunement cette division de l’humanité en hommes et en femmes :les femmes ne feraient que jouer inconsciemment un rôle servant la domination perpétuelle des hommes au nom du totem phallique (sic). Dans cette configuration sectaire mais érigée en dogme républicain (et donc universel…), la femme en jupe est une soumise, la femme mariée et fidèle est une soumise, la femme au foyer élevant avec amour ses enfants est une soumise par excellence qu’il faut sauver malgré elle, la femme qui n’avorte pas est une soumise, la femme qui n’utilise aucun contraceptif est une soumise voire une malade mentale, la femme qui ne travaille pas est une soumise doublée d’une handicapée sociale, la femme croyant en Dieu est une soumise, la femme nationaliste est une soumise (comme l’affirmait il y a quelques années la psychosociologue Birgitta Orfali qui considérait la militante nationaliste comme une femme épousant les idées de son époux), la femme accomplissant davantage de travaux ménagers que son compagnon est aussi une soumise…

Il faut dire que la femme prétendument glorifiée lors de cette journée n’est évidemment pas la femme réelle mais une création idéologique utilisée en tant qu’arme de guerre par les communistes puis par tous les destructeurs de la société naturelle et traditionnelle.

L’idée de fêter la femme est en effet apparue en 1910 lors de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes. Le projet est alors annoncé par une certaine Clara Zetkin, communiste (née d'un père protestant et d'une mère juive), proche de Rosa Luxembourg, qui « appela solennellement en août 1932 au sein du Reichstag à lutter contre le nazisme » alors que les Ukrainiens étaient en train de crever de faim.

La journée de la femme est fêtée « concrètement » pour la première fois le 8 mars 1917 à Saint-Pétersbourg dans le sang de la réaction. Avant d’être officialisée par Lénine en 1921. Les communistes parviendront à officialiser cette journée dans quasiment tous les pays du monde en 1977. Dès lors les revendications féministes n’ont cessé de gonfler. Car, répétons-le, cette journée féministe est une arme de guerre destinée à diviser les peuples, à créer artificiellement des tensions au sein des sociétés qu’une seule caste voudrait contrôler.

Elle a également pour but, en tant que partie émergée de l’iceberg du féminisme militant, de dynamiser les forces centrifuges de l’individualisme en déifiant les femmes et en castrant, au moins symboliquement, les hommes qui ne perdent pas seulement une certaine autorité morale mais aussi nombre de leurs repères axiologiques. Le 8 mars est avant tout un rappel fait aux officiels sommés de dissoudre toujours plus les valeurs de la nation et d’une société harmonieuse.

Et ça marche ! Ils la préparent cette journée, les bougres ! Ils y mettent tout leur zèle ! Jetons un œil même furtif sur les programmes télévisuels proposés par nos décideurs lors des derniers jours précédant la fête de la femme décérébrée. La télévision française  a ressorti son feuilleton épouvantable « Une famille formidable » qu’elle diffuse en fin de matinée tous les jours pendant les vacances scolaires. Ici la star incarnée par l’actrice Annie Dupérey divorce deux fois, voit ses enfants se droguer dans l’allégresse ou devenir homosexuels ; ses amants deviennent les meilleurs amis de son ex mari, sa fille prête à se marier cocufie son fiancé qui trouve cela parfaitement normal et annule le mariage alors que le couple se trouve devant Monsieur le curé qui comprend très bien les mœurs d’aujourd’hui.

Pire, la série bourrage de crâne réservée aux enfants et aux adolescents, « Plus Belle la vie », dont les scénaristes sont visiblement tous des fanatiques du nouvel ordre immoral, présente actuellement la femme comme la pire des gourgandines sans foi ni loi. Comment ses promoteurs et réalisateurs pouvaient-ils salir davantage les femmes françaises ? Après le lesbianisme, l’amour exotique, l’amour racaille, l’amour sans amour, l’émission fait la promotion de l’amour à trois (les protagonistes ont à peine 18 ans…) « sans prise de tête », et de la concurrence sexuelle « normale » s’établissant entre une mère et sa fille ! Hé oui, la petite Johanna enceinte de son vrai faux mari est cocufiée par sa propre mère qui n’a pu résister à l’appel de l’autonomie, de la libération, du bonheur et du désir. 

Source : lorrainenationaliste.com

Commentaires   

 
0 #2 R Chartrand 08-03-2018 13:39
Personnellement j'ai beaucoup d'admiration pour Clara Zetkin et les bolcheviks en général, mais je pense que le féminisme est instrumentalisé e par des forces mondialistes qui veulent détourner de la lutte des classes.
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0 #1 Francis 08-03-2017 11:32
Les dirigeantes bolcheviques Alexandra Kollontai et Elena Stassova ont joué un rôle de première ligne dans la diffusion d'un féminisme socialiste en URSS.
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