jeudi, 05 avril 2018 11:26

Derrière la prétendue neutralité d’internet imposée par Obama, Google et Facebook censurent et exploitent les données

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La neutralité d’internet ? Les attaques se multiplient contre les pensées « déviantes », politiquement du moins, tandis que les moteurs de recherche constituent autant d’outils d’orientation idéologique par leur manière de hiérarchiser les références. Aux Etats-Unis, Google a usé de son influence auprès de l’administration Obama pour faire passer des régulations fédérales perverses. La prétendue « neutralité du net » y fut vendue par une campagne de désinformation massive, affirmant que les nouvelles règles de la commission fédérale des communications (FCC) garantissaient un internet « libre et ouvert ». Un pur mensonge. Car ces règles affaiblirent le flux d’informations libres en renforçant le pouvoir de censure, de filtrage et de manipulation par les plus puissants acteurs de l’internet : Google, Facebook et Twitter. Les mêmes qui profitent de la compilation des données personnelles sans transparence ni contrepartie. Voici cinq constatations inquiétantes.
 

La prétendue neutralité d’internet ne s’applique ni à Google ni à Facebook

 
D’abord, la prétendue neutralité d’internet aux Etats-Unis – et partant dans le monde – ne s’applique ni à Google, ni à Facebook, Twitter ou Amazon ! L’obligation légale de neutralité ne s’applique qu’aux hébergeurs et transmetteurs tels Verizon ou Comcast, c’est-à-dire au routage des données qui doivent toutes être traitées de la même façon. Le stade suivant, la sélection des références, des informations et des produits, n’est aucunement concerné par cette obligation de neutralité. De ce fait, cette prétendue neutralité – parce qu’elle n’est que technique -, permet toutes les censures et les opacités. Les plateformes comme Facebook, Twitter, YouTube ou Google conservent une souveraineté totale sur les informations qu’elles transmettent. Elles se permettent de bloquer l’accès à certains contenus, censurant ou masquant des utilisateurs, manipulant les données que les consommateurs peuvent voir ou ne peuvent pas voir. Ce comportement devient la pratique courante de toute la Silicon Valley.
 
Durant les deux années et demi d’existence des réglementations imposées par Obama, les géants des médias sociaux ont été surpris régulièrement en train de censurer des contenus (principalement des textes de la mouvance conservatrice), de bloquer, bannir ou démonétiser des utilisateurs et d’abuser de l’usage des données personnelles. Ils travaillent même avec des gouvernements hors Etats-Unis pour faire taire les voix qui s’opposent à leurs objectifs politiques globalistes.
 

La prétendue neutralité d’internet, résultat de la complicité entre Google et Obama

 
Cette prétendue neutralité d’internet est l’enfant monstrueux de la complicité entre Google et Obama. La firme de Moutain View, devenue Alphabet, a été l’allié le plus fidèle de l’administration Obama, bénéficiant d’un accès au président, au gouvernement et aux régulateurs qu’aucune autre entreprise américaine n’a jamais eue. Son président d’alors, Eric Schmidt, facilita l’élection de Barack Obama en collationnant le même type de données personnelles que celles utilisées par Cambridge Analytica quelques années plus tard. Les réglementations sur la prétendue neutralité d’internet ont été adoptées suite au lobbying incessant de Google auprès de la Maison Blanche alors démocrate. C’est durant ces rencontres qu’Obama imposa à la FCC, agence indépendante, d’appliquer des règles mises en place en 1934 pour les monopoles publics. A la suite de cette ingérence sans précédent, la FCC se soumit aux désirs d’Obama, et à travers lui de Google. Durant la courte période d’existence de cette réglementation, la censure imposée par Google et Facebook explosa, la transparence resta un vœu pieux et des algorithmes soigneusement enfouis continuèrent de manipuler l’information en ligne perçue par l’utilisateur.
 

On avalise les quasi-monopoles de Google et Facebook

 
La prétendue neutralité d’internet avalise les quasi-monopoles de Google et Facebook. Chrome, le navigateur de Google, affiche 65 % de parts de marché aux Etats-Unis alors qu’Internet Explorer de Microsoft n’en affiche que 9 %. Le moteur de recherche de Google détient 88,26 % des parts de marché de son secteur et Facebook 80 % des parts de marché des médias sociaux. Google et Facebook pèsent 73 % de toute la publicité numérique aux Etats-Unis. La domination de Google sur les plateformes, services et matériel informatique constitue une position dominante sans précédent. La réglementation sur la prétendue neutralité du net est partie du principe qu’il fallait bannir les monopoles des fournisseurs d’accès internet. Mais il faut alors étendre ce concept à ceux qui détiennent les clés du marché internet, Google et Facebook. Leur pouvoir entrave la libre concurrence. Et surtout, ils l’utilisent pour falsifier la liberté d’information en ligne.
 
Dernier point : la législation en gestation. Les Démocrates, menés par le sénateur Ed Markey, tentent aujourd’hui de rétablir les réglementations sur la prétendue neutralité d’internet imposées par Obama et réformées depuis. Pour ce faire, ils veulent utiliser un outil législatif, les CRA (actes de droit civil), afin de continuer à exempter Facebook et Google de toute loi qui les empêcherait de bloquer ou censurer des contenus, exigerait une transparence totale sur les données ou pénaliserait des utilisateurs, services ou applications conformes à la loi. Or la seule façon de garantir une totale neutralité d’internet est d’appliquer ces règlements aux grands portails d’information de l’internet. En un mot, protéger la liberté des citoyens de s’informer plutôt que celle des géants à choisir comment les informer.

Source : reinformation.tv

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