mardi, 28 octobre 2014 10:40

Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme) Acte I

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Autopsie de la famille québécoise

Prélude

Ce jour-là, je soliloquai : «Vieux, il serait temps de tirer un bilan»
Et pour cause ! La donzelle en face de moi, commis comique de la société mercantile, commit à l'aise un crime de lèse-majesté. Du pandémonium de son esprit sortit cette bouillie, idée écrasée pourrie indéniablement issue d'un travail d'équipe :
« T'sais, quand un coupl' est pas heureux, vaut mieux se séparer
_ Ok... Mais si enfant il y a?
_ L'enfant préfère voir ses parents heureux chacun de leur côté plutôt que de se chicaner en permanence»

Curieuse cette prosopopée, cette manie de faire penser ceux qui ne peuvent pas. Ici (et souvent d'ailleurs) : les enfants !
Même sempiternel argument d'ailleurs quant au droit à l'achat d'enfants pour les binômes homosexuels du secteur tertiaire :
«L'enfant préfère avoir deux papas qui s'aiment plutôt qu'un papa et une maman qui se disputent». Les épaules m'en fléchissent.

Évidemment, éprise de la jouissance du court terme éclairée de l(L)umières, il ne vint jamais à l'esprit de la môme que ce manège de relations faisait tourner la tête et que chaque nouveau légionnaire qui piaffe de passion allait lui faire voir, temporairement, la vie en rose (1).

Ce jour-là donc, je décidai de coucher (Non ! Pas avec elle !) sur support numérique les conséquences apportées (votre serviteur garantit une objectivité sans faille) par le féminisme occidental (comprendre anglo-saxon) (2)


Acte I
Découplons

Scène Première
Un divorce devenu monnaie (sonnante et trébuchante (3)) courante

Essuyons du revers de la main une première idée reçue : le couple sans problème n'a pas (encore) été inventé. Dans le monde extra-télévisuel j'entends.
Puis balayons du creux une seconde : la constitution du couple n'est pas le Saint Graal de l'existence. Le stade ultime, c'est la famille. Comprenne qui réfléchira! (4)

C'est sous l'impulsion des femmes actuelles (influencées par des...magazines féminins néolibéraux) vindicatives (pléonasme?) que sont prononcés la majeure partie des divorces. Cette fuite en avant face au monstre " Stakhanovisme " n'est malheureusement pas le fruit d'un droit hautement acquis et dont elles useraient et abuseraient, tel un hochet dans la main boudinée du petit dernier.

Non. En réalité, la mère de famille n'est plus. Trône désormais la femme-mère (voire l'acariâtre carriériste-mère ado): mère ne désirant pas se dépouiller d'un iota de sa jouissance de femme (5).

La Femmère donc (nouvelle classe sociale de cuvée occidentale non bonifiée par le temps et pourtant visée par les annonceurs), ne jure que par les papillons dans le ventre. Son ventre, une Palestine. Elle aimerait son ventre colonisé en permanence par une nuée de papillons. La passion! Ah il a bon dos le ventre!
Lui arrive-t-il de penser à l'avenir de sa petite chenille de fils?
« Oui. D'ailleurs il m'a dit que cela lui faisait mal de me voir me chicaner avec Papa ».
C'est parfois pratique intellectuellement un enfant, quand on a besoin de se donner bonne conscience!

Scène II.
Quand on sanctuarise le couple, on affaiblit la cellule familiale.

Chers lecteurs, pardonnez d'emblée la pléthore de de lapalissades jalonnant cette scène mais nécessaires à l'abattage de la...palissade matérialiste (petite pensée ici pour Arcand...Denis? Non pas lui...Paul? Non pas lui...euh un autre).

Qu'est devenu le mot ' complémentarité ' ? A-t-il disparu ? Orne-t-il désormais, nostalgiquement, les pages jaunies des dictionnaires de mots anciens entre ' compendium ' et ' concamération ' ?

Car oui, au risque d'échauder dans les chaumières monoparentales, l'homme et la femme fredonnent deux mélopées complémentaires. À deux sourdines près:

- la complémentarité ne s'exprime pleinement, naturellement (!) et n'atteint son acmé (non juvénile) que dans le cadre de la famille (!!): l'homme dévolu au rôle de père, la femme à celui de mère (!!!) (6)

- la complémentarité dans le cadre du couple est une chance, un pari tenté, un surplus de bons moments, un bonus, un charriot des desserts, un heureux présage, un alignement des planètes...que sais-je...mais en aucun cas une obligation !
Et encore moins un signe de pérennité !

C'est la passion des débuts parsemée de sexe débridé, de franches camaraderies, de découvertes mutuelles, de confidences non arrachées, d'activités mercantiles, de partages sincères du charriot des desserts, de ' Oh! Sérieusement ? Moi aussi ! ' ...cette passion-là vraie fausse-amie, traîtresse qui se drape du voile de la complémentarité. Car après passion, il y a détumescence et ce, dans tous les sens. Toujours !

Par conséquent, devenus membres enchaînés d'une cellule familiale, le père et la mère se voient dans l'obligation de se dépouiller d'une partie d'eux-mêmes.
Le père met de côté son appétence pour la chasse, la conquête, la polygamie, étant entendu que pour lui la chasse est finie, le pouvoir est acquis : il est devenu le pater familias responsabilisé (7)
La mère met de côté son appétence à la passion de son couple, étant entendu que pour elle le but est trouvé : elle fera don de soi à sa famille (7) (8)

Cependant, le féminisme, en exhalant une hypothétique exaltante vie de femme à la Femmère, ravive l'incandescente passion. Qui ne demandait que ça.
Et c'est de cette façon qu'une pression psychologique supplémentaire vient alourdir le couple : l'impérieuse obligation de sa réussite.

(1) Petit clin d'œil peu discret à Édith

(2) D'autres exemples de cette novlangue:
- le monde judéo-chrétien, comprendre les EU et Israël, grosso modo les protestants et les juifs (les catholiques sont sommés de suivre)
- la communauté internationale, comprendre les EU et...Israël ou plutôt Israël et les EU (je me trompe tout le temps)

(3) Voir Acte III, Scène I

(4) Voir Acte I, Scène II

(5) Je tenterai d'expliquer plus en profondeur (oh, pardon!) les différences sexuelles hommes-femmes au cœur de l'Acte IV.
Patience! Pas science mais bon sens.

(6) Je pense d'ailleurs, comme un nazi sous les lazzis esquivant les jets de tomates, qu'un couple qui n'a pas vocation à avoir d'enfant n'est pas viable à terme

(7) Voir Acte II Scène IV

(8) Voir Acte II Scène I


À suivre : Acte II Scène Première le mercredi 5 novembre

Commentaires   

 
0 #7 Mike Deschamps 07-11-2016 18:58
@Jean-Michel
C'est bien de critiquer encore faudrait-il avoir des arguments.
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0 #6 Jean-Michel 07-11-2016 14:03
« Par conséquent, devenus membres enchaînés d'une cellule familiale, le père et la mère se voient dans l'obligation de se dépouiller d'une partie d'eux-mêmes.
Le père met de côté son appétence pour la chasse, la conquête, la polygamie, étant entendu que pour lui la chasse est finie, le pouvoir est acquis : il est devenu le pater familias responsabilisé (7)
La mère met de côté son appétence à la passion de son couple, étant entendu que pour elle le but est trouvé : elle fera don de soi à sa famille (7) (8) »

Pathétique, ridicule, homme des cavernes. Parlez en votre nom et non en celui des hommes, pauvre attardé.
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0 #5 ML 06-12-2014 15:41
Les familles éclatés/reconst itués sont bonnes pour l'économie mondialiste de prédation. Multiplications des cadeaux, dédoublements d'anniversaires etc...

Une poule aux oeufs d'or pour nos maitres.
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0 #4 La Rage du Peuple 02-11-2014 07:59
Merci Eric pour les encouragements et pour le lien.

Comme vous l'avez vu 6 ou 7 billets seront écrits sur les dégâts du féminisme. J'aborderai la question de l'inégalité suite aux divorces au cœur de l'un d'entre eux.

Bien à vous,
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0 #3 Eric 02-11-2014 03:58
Excellent et vrai.

Je suis un divorcer forcé, père de 3 enfants et après presque 10 ans de combat j'ai enfin la garde complète de mes deux garçons. Seulement après que la DPJ se soit penchée (finalement) sur le dossier de la violence de la mère.

Si je me permets, j'ajouterais un lien sur un site d'information/s tatistique sur la situation réelle de la condition masculine( c'est drôle que ce mot sonne drôle non ?)
http://www.realsexism.com/

Les femmes et les médias non mentent, sommes nous vraiment surpris ? La question c'est jusqu'à quel point.

Merci d’ouvrir ce dossier qui est extrêmement important. Tuer la famille, c'est tuer les traditions, les nations et avancer le nouvel ordre mondial, c'est simple, c'est voulu et les femmes deviennent leurs agentes dans un intérêt narcissique à court terme.
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0 #2 Guillaume 28-10-2014 19:05
Excellent texte ! Autant sur la forme (d'une grande richesse) que sur le contenu (d'une grande profondeur et justesse).
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0 #1 Dominic 28-10-2014 16:26
Une famille unie et forte n'est pas bon pour la consommation. Trop long à expliquer, donc, je m'arrêterai sur ça.

Vive le marché libérale, vers l'atomisation de la société, eheh
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