27.10.2014 - L'arnaque légale des pensions alimentaires à vie

Le Québec, société occidentale, vit comme il se doit dans un État de droit. Ceci implique que, pour protéger le citoyen de l'État et de ses éventuels abus, la gérance de la vie civile a été confiée avec prévoyance aux tribunaux. Une question, toute simple, comme ça : à quelle instance le citoyen peut-il s'en remettre pour le protéger des tribunaux et de ses abus ? Cette question s'impose après la lecture de l'excellent essai de Pierre Grimbert et Lise Bilodeau intitulé De l'amour à la haine, véritable réquisitoire contre ce que les auteurs ont appelé à juste titre l'industrie du divorce.

Ce livre incontournable, que tout homme soucieux de connaître ses droits - ou parfois leur absence - devrait lire, dénonce de façon très argumentée et documentée les dangers qui guettent la gent masculine au lendemain d'un divorce. Nombreux sont ceux et celles qui s'imaginent encore que les pensions alimentaires ne concernent que les enfants. Erreur. Au regard de la loi, les ex-conjointes demeurent des enfants qui, trop souvent, ne grandiront jamais. Et nous parlons d'ex au féminin pour la simple et bonne raison que les hommes représentent 95 % des payeurs de pensions alimentaires, de nous rappeler Grimbert et Bilodeau.

Le mythe de la fatalité du temps partiel féminin

Au Canada, nombre de femmes peuvent se prévaloir d'une pension alimentaire à vie. Pas étonnant que 80 % des demandes de divorce proviennent de la gent féminine. Malgré les prétentions de la loi sur le divorce qui présentent ladite pension comme une mesure transitoire obligeant le conjoint le plus fortuné à soutenir le plus vulnérable, le temps que ce dernier reconquière son autonomie, aucune limite de temps pour ce faire n'est fixée.

Cela signifie en clair que si la conjointe décide, pendant son union, de ne travailler qu'à temps partiel parce qu'elle veut plus de temps pour son épanouissement personnel, un retour aux études ou s'occuper de ses enfants, elle pourra, lors d'un divorce, invoquer la faiblesse de ses revenus pour obtenir une pension alimentaire pour elle, indépendamment de celle qu'elle encaissera pour ses enfants, confiés à leur génitrice dans 80 % des cas. Pourquoi se tuer au travail dans pareilles circonstances ? Laissons ce soin à « mon homme », quitte à lui faire faire du temps supplémentaire.

Soulignons que davantage de femmes que d'hommes optent pour le travail à temps partiel, une réalité présentée comme une fatalité par les féministes d'État, mais comme un choix personnel par Statistique Canada : « La plupart des femmes qui travaillent à temps partiel le font parce qu'elles ne veulent pas d'un emploi à temps plein ou parce que cela convient mieux à leur situation personnelle. En 2009, 27,7 % des femmes travaillant à temps partiel avaient déclaré ne pas vouloir un emploi à temps plein par préférence personnelle et 25,0 % parce qu'elles étaient aux études (...). » Ceci explique cela...

Source : quebec.huffingtonpost.ca

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