lundi, 10 novembre 2014 15:23

Dégâts du féminisme ( des gars, du féminisme ) Acte II

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Autopsie de la famille québécoise

Acte II

Féminisation/démasculinisation 

Scène Première
Quand la femme montréalaise carriériste se soumet

Pourtant, j'avais cherché à les éviter jusque là...

Je suis entré en collision ( j'esquiverai en revanche prestement la collusion ) avec une carriériste montréalaise, pure et pire création de l'Empire féministe.
Diantre ! Erreur de langage ! Double pléonasme !!!
Féministe carriériste montréalaise c'est comme prostituée écervelée femen ou fédéraliste soumis anglolâtre, un indiscutable pléonasme au carré !

Sans désarroi, tel Gab Roy, tout commence avec quelques marivaudages de bon aloi quant à son arroi, l'art Roi de la Femme. Mais nous ne sommes pas là pour ce musée (1)

Sachez que l'arriériste carriériste ne répond que par aphorismes (cir)convenus et prévisibles soufflés par tout un Système politico-médiatique, venant gonfler les voiles de ses certitudes.
Le tout en tapotant sur son i-faune ( jungle bestiale de faux amis ) cette i-conne de la consommation !

Mademoiselle est stringuée ?
« C'est ma liberté de femme à moi » clame la nympho nymphette
Mademoiselle est une athée iconoclaste ?
« La religion tempère nos libertés » renchérit cette chérie renchérie
Mademoiselle est, donc, carriériste ?
« L'égalité hommes-femmes, bla-bla-bla... » pépie l'hardie harpie.

Et c'est ainsi que, comme une touchante cantatrice de Cantat triste et castratrice reproduisant avec émotions des paroles écrites par d'autres, elle entame le couplet du tube planétaire de l'égalité. (2)
Quand elle pense transgresser, la Femme embrasse, que me méprends-je !, s'accouple toujours avec le politiquement correct ambiant :

« Je dois penser à ma carrière avant tout, se frotta-t-elle idéologiquement à moi effrontément 
_ Pour moi, la carrière, c'est l'endroit où on casse des pierres, esquivai-je.
Joli pied de nez du destin tu ne trouves pas ? »

Chers lecteurs rompus aux joutes verbales du un-contre-un avec la gente féminine montréalaise, vous saurez reconnaître cette indécrottable surconsommation du mot « carrière ». Toutes psalmodient ce vocable messianique telle une incantation, s'agenouillent puis se prosternent docilement devant ses perspectives.
Une assistante dentaire? Sa carrière !
Une secrétaire polyvalente ? Sa carrière !
Que d'immigrés nous aurons besoin afin de servir ces patronnes en devenir, aux talents pas encore reconnus par la société homministe ! (3)

Continuons.

« Pourquoi dis-tu cela?
_ Parce que tu es devenue une fière esclave. Une esclave autoproclamée !
_ Esclave ? Qu'est-ce que tu racontes ? J'ai la possibilité de percer dans la société et d'en gravir les échelons. Ma grand-mère n'a jamais eu cette chance. Je ne dépendrai pas de mon mari. Je suis indépendante, moi ».

Chers lecteurs (4), pardonnez ce petit aparté que je promets non superfétatoire.
Sachez apprécier ici haut l'utilisation du verbe « percer » si significatif de la mentalité de notre époque, tout comme l'expression « faire SON trou ».
Ah « faire son trou », c'est passer seul par la petite porte et laisser les autres là où ils sont. Derrière.
« En offrant parfois les siens ! », écriront les irrévérencieux mauvais claviers dont je me désolidarise ici sans ambages. (5)

Reprenons l'échange.

« Ah oui clairement, tu ne dépendras plus de ton mari. Quelle liberté !
Tu dépends désormais de ton employeur, de ta sincère dévotion à ton travail
_...
_ Écoute, ce que je m'apprête à te dire va te consterner alors, au besoin, bouche tes chastes oreilles : 
Naturellement et anthropologiquement, la Femme est dans le don. Le don de soi...
_ Quel rapport ?
_ ...avant la Femme faisait cadeau de ce don de soi à son homme et à ses enfants, bref à sa famille...
_ Oui ben plus maintenant, on n'est plus au Moyen-Âge.
_ ...mais toute la force de la société mercantile a été de détourner ce don de soi...
_ Okaaaay ( interjection typique de la personne qui te prend pour un désaxé ( du Bien ) et/ou, deuxième option, qui commence à sentir que la compréhension la fuit irrépréssiblement )
_ ...donc, affirmer que la Femme a changé relève de l'arnaque. Tu es la même femme que tes ancêtres. Seulement, tu t'es soumise à un autre maître : la société libérale.
_ Ok admettons. Mais si j'arrête de travailler, qui prend soin de moi ? Les gars, aujourd'hui, ne sont pas capables de mettre leurs culottes
_ Le féminisme québécois les a châtrés puis vous les avez charriés et maintenant vous les châtiez
_ Je redeviendrai une femme quand les hommes seront des hommes »

Armée de cette seule et unique phrase, elle retourna, durant un instant, la raison de son côté la bougresse !


(1) Note de votre immodeste serviteur: phrase à lire à voix haute pour en apprécier la subtilité.

(2) Par " planétaire ", toujours comprendre                " occidental "

(3) Bizarre n'est-il pas ? (comme diraient nos chers Anglais ). Comment se fait-il que ce mot " homministe " n'existe pas puisque les femmes furent persécutées, humiliées, souillées, moyen-âgées depuis la nuit des temps par ces sexistes ?
Ah oui ! Les hommes écrivaient les dictionnaires.

(4) Promis, ma dernière intervention !

(5) Certains sont décidément trop vulgaires !

À suivre : Acte II Scènes II, III le samedi 22 novembre

Rappel : dégâts du féminisme Acte I

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