Mike Deschamps
« Un journaliste est soit une pute soit un chômeur » disait il y a quelques années Alain Soral. En effet, ceci est plus vrai que jamais. A l’heure où l’on recomptait les votes aux Etats-Unis, on pouvait se demander si la caste médiatique se prostituait par plaisir, ou par soucis de rester le 4eme pouvoir. On ne compte plus ces temps-ci les journalistes méprisants qui tapinent. On se doutait bien que la caste médiatique prenait parti dans le traitement des informations. Avec l’élection américaine récente, ceci fut confirmé au grand jour. C’est au cours des dernières semaines que l’on a pu être témoins d’une vague de haine provoquée par la caste médiatique. Aucun journaliste ne s’est gêné pour insulter le président américain. On peut ne pas apprécier Donald Trump mais il reste que l’information devrait normalement être diffusée de façon neutre. Cela a été loin d’être le cas. Nous rappelons que la politique de Trump n’a jamais été notre tasse de thé mais si nous vivons en Occident dans des sociétés de liberté d’expression comme certains s’acharnent à nous le répéter alors les discours du président Trump comme les discours de n’importe quel autre président, doivent être diffusés sans commentaires désobligeants, sans amalgames et sans mensonges.
Le journalisme se révèle au grand jour grâce à l’élection américaine
Fini l’époque où les journalistes devaient respecter les « 10 commandements » de la charte de Munich [i]. Le journalisme est aujourd’hui plus que jamais, le 4eme pouvoir. Il s’est réinventé dans une nouvelle discipline : le journalisme d’opinion. C’est ainsi que certains se donnent le droit de publier une opinion partisane faisant du journal dans lequel leurs articles sont publiés, un simple organe de propagande. Entre les amalgames, les insultes et les mensonges, les journalistes d’opinion prennent aujourd’hui ouvertement parti. De l’Europe au Canada en passant par les Etats-Unis, toute la caste médiatique s’est montrée indigne d’exercer cette profession. Dans le seul Journal de Montréal, on pouvait lire « Donald Trump: une personnalité narcissique» [ii] avis du psy Hubert Van Gijseghem repris par le JDM, « Le sabotage de Trump » [iii] de Loic Tassé, « Donald Trump, le monstre » [iv] de Denise Bombardier, « Une Amérique qui renaît » [v] du fils à papa Philippe Léger, « Ce malade qui (bientôt) ne gouvernera plus? » [vi] de la spécialiste qui connait tout sur tout, Josée Legault. Dans Le Devoir, on a eu le droit à « Le vol raté de Trump » où Trump est décrit comme « odieux jusqu’à la racine » par Brian Myles [vii] . Patrick Lagacé sur les ondes du 98.5 fm a invité Alain Saulnier, professeur en journalisme à l’université de Montréal à se prononcer sur le fait que «Plusieurs grands médias américains ont coupé le discours de Donald Trump » [viii]. Lagacé sans réserve y parle des « mensonges » du président Trump. Son invité lui, affirme qu’il aurait aussi interrompu la diffusion du discours de Trump s’il en avait été responsable. De l’autre côté de l’Atlantique en France, on peut prendre l’exemple du journal Le Monde, connu pour son Décodeur, qui est tout sauf indépendant dans ses analyses [ix]. Celui-ci a publié « Invectives, narcissisme et obsessions : quatre années de Trump résumées par ses Tweet » [x] par Pierre Bouvier. Nous pourrions citer encore bon nombre d’articles où les journalistes démontrent leur parti pris. Rappelons que quand Trump parlait « d’attraper des femmes par la chatte » ce fut un scandale dans le monde médiatique. Quand Joe Biden chuchote dans les oreilles de jeunes filles entre 6 et 12 ans en les agrippant parfois par la taille devant des parents ébahis, c’est le silence radio chez cette caste médiatique. Un deux poids deux mesures à la hauteur de leur partisannerie.
Le manque de neutralité, une source de conflit
Ceci étant dit, on peut réellement douter de la neutralité de la caste médiatique quand il s’agit d’aborder d’autres sujets. En pleine « pandémie » de covid19, il y a de quoi se poser des questions quant à la véracité de l’information diffusée. Sachant que la caste médiatique a pris le parti de l’OMS, qui elle-même se fait dicter ses discours par le lobby pharmaceutique, on peut comprendre que celle-ci fait tout ce qu’elle peut pour essayer de contredire certains médecins et scientifiques quant à la 2eme vague ou à la validité de la chloroquine.
Les journalistes qui ont l’arrogance de leur physique (grosses têtes sur des petits corps pour reprendre la description d’Alain Soral) ont souvent eu dans le passé, l’audace de pleurnicher en se faisant passer pour des victimes mais si un jour les peuples devaient reprendre leur souveraineté vis-à-vis de la classe dirigeante corrompue, il est fort à parier que la caste médiatique se retrouverait sur le banc des accusés au côté des ploutocrates de ce monde. L’heure de rendre des comptes pourrait donc sonner.
[i] https://sammotive.fr/2020/04/29/la-charte-munich-le-serment-dhippocrate-des-journalistes/
[ii] https://www.journaldemontreal.com/2020/11/07/donald-trump-une-personnalite-narcissique-1
[iii] https://www.journaldemontreal.com/2020/11/07/donald-trump-le-monstre
[iv] https://www.journaldemontreal.com/2020/11/07/donald-trump-le-monstre
[v] https://www.journaldemontreal.com/2020/11/07/une-amerique-qui-renait
[vi] https://www.journaldemontreal.com/2020/11/06/ce-malade-qui-bientot-ne-gouvernera-plus
[vii] https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/589289/elections-americaines-le-vol-rate-de-trump
[ix] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/chroniques/item/23241