Mike Deschamps

Dernière chronique opinion de Denise Bombardier sur le JDM [i] qui se demande à qui profite la pandémie. C’est donc par ignorance ou par naïveté que  Mme Bombardier énumère les différentes catégories de personnes qui pourraient y voir un intérêt idéologique sans pointer du doigt le principal intéressé.

Les écolos du dimanche !

Elle cite d’abord les écolos du dimanche sans citer les écolos pour qui le « réchauffement climatique » est devenu la religion révélée.  Nous y reviendrons.  Elle s’exprime ainsi « Grâce à la pandémie, les villes désertées sont moins polluées. Le virus aura donc réussi en très peu de temps à réaliser ce que prônent les écolos. Bien sûr, ils se font discrets sur le prix à payer, à savoir des centaines de milliers de morts. » Qui ne peut pas se réjouir de respirer une aire de meilleure qualité ? Qui peut désapprouver d’avoir des rivières moins polluées dont l’eau est devenue plus claire ? Madame Bombardier devrait se promener à Mexico ou à Manille pour voir à quel point certaines mégapoles sont devenues irrespirables.  On peut donc arriver à la conclusion que notre système de production est polluant sans pour autant rejoindre les adeptes alarmistes du « réchauffement climatique » même si on sait que l’un sert évidemment de tremplin à l’autre. Ce qui est également évident c’est que pour polluer moins, il faut revoir notre système de production qui en plus de polluer, créé de la pauvreté puisque basé sur la recherche de croissance infinie, mais nous y reviendrons. Tout cela a un coût et au-delà des morts du coronavirus, il pourrait y avoir des morts économiques. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs !

Les anticapitalistes !

Ensuite Mme Bombardier cite les anticapitalistes : « Ces défenseurs acharnés rêvent d’un retour à un mode de vie défini par la simplicité volontaire et par une haine passionnelle du consumérisme. Ils croient que le capitalisme est sauvage par définition, car ils taisent la réalité des États-providence. » Retournons la situation, Mme Bombardier pense que le capitalisme n'est pas sauvage par définition.  Ce qu’elle nomme des « États-providence » n'existent pas sans une domination de certains états sur d'autres, sans un impérialisme économique et sans les "droits de l'homme" que nous utilisons à tort et à travers pour masquer les guerres économiques. Le capitalisme ne fonctionne pas sans pauvreté. En effet, il a besoin qu’une partie de la population mondiale vive dans la pauvreté pour pouvoir prospérer.  Que seraient nos Wallmart, nos Dollarama et autres magasins si des gens ne fabriquaient pas des objets pour des salaires dérisoires ? L'équilibre n'existe pas. Il est donc facile de parler « d'États-providence » dans le confort de son domicile. Pour découvrir sur quoi repose l'État-providence, il faut donc se pencher sur les relations politiques internationales, de dominants à dominés.

Mme Bombardier estime ensuite qu’ « En Occident, ces États interviennent aujourd’hui pour éviter le pire, c’est-à-dire une dépression économique qui plongerait la planète dans une situation où l’horreur serait le lot de la majorité des citoyens sans travail, sans argent, sans nourriture et sans toit. » Ce qu’elle ne semble ne pas avoir compris, ce que nous y arrivons. Que pense-t-elle  de ces états qui ont confiné des populations entières et qui ont ensuite explosé leur budget respectif en attribuant des sommes colossales ? Etait-ce vraiment  pour sauver l’économie ou est-ce pour éviter le chaos social ? Que croit-elle qui va arriver en ayant des banques centrales qui injectent des liquidités sur le marché ? Que Mme Bombardier ne se trompe pas, la prochaine « pandémie » sera  d’ordre économique. Des états complices qui confinent leur population en suivant les directives de l’OMS tout en sacrifiant du coup l‘économie mondiale, tient de la démolition contrôlée mais il s’agit là sans doute d’une version complotiste aux yeux de Mme Bombardier. Version pourtant cohérente quand on connait le possible coupable profitant de la pandémie.

L’anti laïc barbu !

Mme Bombardier poursuit « Chez nous comme en France, on assiste même à une offensive contre notre législation laïque lancée par des salafistes et leurs alliés idéologiques, des chroniqueurs et libertaires, qui confondent délibérément un masque sanitaire et le voile islamique. » Que certains confondent le masque sanitaire avec le voile islamique ne changera rien à la donne actuelle. La forme du mondialisme qui domine actuellement et qui est en train de se mettre en place n’est pas le mondialisme libérale progressiste que prône Mme Bombardier en défendant la laïcité, concept issu du mondialisme des Lumières [ii], mais le mondialisme anglo-saxon, eugéniste et d’essence malthusienne.  C’est d’ailleurs ce qu’avait compris sa collègue et très sioniste Nathalie Elgrably-Lévy dans son article écrit il y a presque dix ans « Guerre contre l’humanité ? » [iii] évoquant un « écologisme néo-malthusien est plus virulent que jamais »  mais il s’agit-là encore de complotisme.

Les complotistes !

Venons-en aux complotistes !  Pour Mme Bombardier, « ce sont des semeurs de doute, des manipulateurs redoutables qui pratiquent l’art de plonger les gens inquiets et ignorants dans l’angoisse. » Parle-t-elle vraiment de complotistes ou de nos dirigeants au pouvoir qui ont suivi les instructions de l’OMS à la lettre ? Elle continue « un défi nous attend. Nous ne pourrons accepter de perdre nos libertés si chèrement acquises une fois le virus dompté. Les dirigeants populistes qui exercent le pouvoir aux États-Unis et au Brésil entre autres représentent une menace pour l’avenir démocratique. » Mme Bombardier semble avoir une vision très partiale. Le « 1984 » qui nous attend n’a pas besoin de Trump ou de Bolsonaro  pour se mettre en place. Ce sera avec l’aide de nos Trudeau, Merkel, Macron et autres marionnettes de la politique que se mettront en place davantage de système de surveillance et d’espionnage des masses. Posons la question à Mme Bombardier : qui dans le monde occidental vote des lois de plus en plus liberticides depuis de nombreuses années ?

Les grands absents de l’article de Denise Bombardier

Mme Bombardier n’a sans doute jamais lu l’article de sa consœur sioniste Nathalie Elgrably-Lévy,  « Guerre contre l’humanité ? ». Voilà ce que Mme Lévy écrivait « Malgré tout, les écologistes (pas les  écologistes du dimanche dont parle Mme Bombardier dans son article) sont insatisfaits. Après le développement durable, ils demandent maintenant la «démographie durable». Pour sauver la planète, il faut s’attaquer au plus important problème de notre époque : la surpopulation. » Mme Bombardier n’a sans doute pas remarqué que le monsieur qui veut « vacciner 7 milliards d’individus en bonne santé » est partisan de cette théorie.  Elle n’a sans doute jamais visionné la conférence de Bill Gates chez TED expliquant qu’il faut tenir compte de la surpopulation mondiale pour règlementer le CO2. Qui sont les autres grands absents de l’article de Mme Bombardier ? Mme Lévy écrivait « Aujourd’hui, l’écologisme néo-malthusien est plus virulent que jamais. Bill Gates, Al Gore, Ted Turner, David Rockefeller Jr (aujourd’hui décédé), Warren Buffet, George Soros, Michael Bloomberg et Oprah Winfrey, pour ne citer qu’eux, ont fait du contrôle démographique planétaire leur nouvelle obsession. L’ONU, plus diplomate, tente de faire accepter plus lentement, mais sûrement, le principe de la règlementation des naissances. » A qui profite donc  la « pandémie » ? Avant tout à ceux qui ont organisé le « bal des faux-culs » [iv], adeptes alarmistes du « réchauffement climatique » pour qui la surpopulation mondiale fait partie de l’équation. A ceux-là même  qui prient devant le « Guide Stone » en Géorgie aux commandements suivants « Maintenir l’humanité en dessous des 500 millions d’individus », « Guider la reproduction avec sagesse » ou encore « Ne soyez pas un cancer pour la Terre, laissez de la place à la nature ». L’inquiétude réside donc dans le fait que comparativement aux écolos du dimanche, cette élite a des moyens illimités pour accomplir ce qu’elles croient être le destin de l’humanité. Sans doute faut-il plus de courage pour pointer du doigt cette élite dans les médias  qu’il n’en faut pour accuser les écolos du dimanche.

Conclusion

Mme Bombardier conclut « Ne cédons ni aux appels de la décroissance, ni au triomphe de l’argent sur la vie humaine, ni aux tentations totalitaires. » Ceci est bien la phrase d’une personne déconnectée de la réalité. Un changement de paradigme est un mal nécessaire afin de remplacer notre mode de production qui ne survit que par l’aliénation et le totalitarisme de la marchandise mondialisée et dont la seule motivation est le triomphe de l’argent même au détriment de la vie humaine. Ne devrions-nous plutôt ne pas céder au mondialisme actuel, malthusien par essence, qui considère que le réchauffement climatique est dû à une surpopulation mondiale qu’il faut à tout prix réglementer par un contrôle sévère des naissances ? Ne devrions-nous pas nous méfier de cet eugénisme des temps modernes et de ceux qui prétendent vouloir vacciner le monde entier ? Faut-il céder à la surveillance de masse au nom d’une pandémie ? Voilà de réelles interrogations !

[i] https://www.journaldemontreal.com/2020/05/22/a-qui-profite-la-pandemie

[ii] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/radio/item/21162

[iii] https://www.contrepoints.org/2011/07/09/34257-guerre-contre-l%E2%80%99humanite

[iv] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/rdp/item/22988