mardi, 16 decembre 2014 11:16

Dégâts du féminisme ( des gars, du féminisme ) Acte II Scène III

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Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme)

Autopsie de la famille québécoise 

Acte II 
Féminisation > démasculinisation

Scène III.
D'où sortent ces hommes, avec leurs gestes pleins de charme ? 



D'antan dantesques, revenus vainqueurs de l'Enfer du couple en passant par le Purgatoire du pouvoir, les hommes étaient les couillus du Paradis de la famille. Impatronisés, ils les avaient posées sur le comptoir du Banquet. 

Dorénavant ils sont découillonés. Ils les portent en bandoulière leurs couilles, telle la médaille de poilu de feu grand-papa, tels les relents d'une fierté évanouie. 

Et ils en ont conscience ces occidentaux désorientés, ces Montréalais non québécois, ces citoyens du monde pacifistes pacifiés et tertiarisés :

- ils se musclent : 

Quand on est un vrai mec assumé et responsable, ressent-on le besoin de soulever de la fonte ? Sérieusement ?

La société protestante anglo-saxonne matérialiste a fait sienne cet adage : tout dans la forme rien dans le fond. L'homme occidental est un digne représentant de c(s)es Maîtres. Car de profondément masculin, il ne lui reste que dalle (ce qui doit d'ailleurs déplaire à Béatrice).

Il a un métier de femme, le tertiarisé dactylo assis toute la journée en complet trop large, pantalon trop court. 
Il a un métier dépourvu de création, le bureaucrate ambitieux devenu adepte du « bitchage » entre collègues et de la « séduction professionnelle ».
Il a un métier de soumis, le petit exécuteur de tâches sans envergures à qui l'on verse un salaire pour lui acheter ses valeurs évanescentes. 
Professionnellement on frise le néant donc : pas de valeurs, pas de charisme, pas de Savoir incarnés. 
Regardez-le déambuler à sa pause déjeuner chronométrée, dégingandé et cou plissé, se rendant ostentatoirement au « Djjjim ». Soigner la forme de sa masculinité pour masquer la pénurie de fond.
« Festina, in partibus de la société de consommation ! »

Démasculinisé dans son couple, féminisé au travail, l'homme moderne devenu quidam dévalorisé puisque sans valeurs, guette et quête le sas à oxygène. 
C'est ainsi, par exemple, que doit être comprise l'œuvre cinématographique « Fight Club » : le matamore occidental urbanisé ressent d'un coup le besoin de ne fréquenter que des mâles, de n'agir qu'en tant que mâle, d'arborer fièrement ses couilles et de défricher le féminisme en créant un monde interlope violent à contre-courant, le sas à oxygène. 

- ils se pomponnent

L'occis occidental se donne des airs masculins pour irriguer le désert masculin en son antre. 
Seulement le pire rôde : il câline son apparence physique. 

NB : Comprenez qu'il n'est nullement question ici de prôner le remugle fièrement assumé de bottes Rangers abandonnées ; soigner sa vitrine c'est respecter l'Autre et lui donner envie d'entrer dans le magasin. 

Non. Comme le souligne un célèbre opus de souche catholique (le patronyme des protagonistes du film faisant foi (1)), l'homme devient une femme comme les autres. 
Expliquons-nous. 
Anthropologiquement la Femme se pare de ses plus beaux atours dans le but d'attirer les faveurs de l'Homme. C'est par le physique qu'elle attire son œil à court terme pour pouvoir le happer à long terme. 

A contrario, anthropologiquement, la Femme n'est pas attirée par l'Homme qui n'aurait comme obsession que de soigner son apparence (2). 
Seuls les hommes dégageant des attributs assimilables à « du long terme » attisent leurs convoitises : hommes responsables, hommes charismatiques (qui savent où ils vont), hommes confiants, hommes avec une situation (3)... (4)

Ces vertus, nos occidentaux les ont égarées. 
Sans Savoir, point de charisme. 
Sans Pouvoir, point de stature de responsable. 

L'Homme va donc piocher chez la Femme et s'approprier ses codes de séduction. Sorte de soumission à la féminisation. 
D'aucuns rétorqueront : « Ok et alors ? Ça change quoi ? C'est mieux ainsi ! ».
Ah non chers d'aucuns ! Car si l'Homme se pare de ses plus beaux atours, il ne sera pas sélectionné par sa dulcinée pour son potentiel « long terme ». Il l'aura séduite et endormie grâce à son physique, qu'il ne vienne pas s'étonner qu'ensuite Germaine (gère-mène) se réveille, car déçue lorsque passion échue ! 

Un couple qui s'est formé principalement pour des raisons physiques (ou sexuelles) est un couple voué à l'échec. (5)

-  ils se soumettent ostensiblement et quasi fièrement 

Je ne m'attarderai pas ici sur les soumis sexuels encagoulés (race encore une fois typiquement occidentale) jouissant de leur propre humiliation par la Femme. Le centre-ville de Montréal en abrite une génération spontanée. 
Une haine de soi auto-proclamée pour ces « hommes » que je qualifierais de « gauchistes sexuels » ; les gauchistes tout court ayant une haine de leur pays au point de se soumettre aux premiers immigrants venus. Eux ont une haine de leur sexe.

Non, il en existe une version édulcorée, des soumis plus sournois. Un exemple de pleutre (6) : le gars s'excuse envers les femmes alors que personne ne lui a rien demandé. Relève-toi que Diable ! Porte-les tes couilles ! 

Les réseaux sociaux regorgent de ces pantalons baissés qui rendent gorge devant la doxa féministe. 
Ils croient en l'amitié hommes-femmes. Ça tombe bien, toutes les femmes y croient aussi !
Ils éructent contre les machos. 
Eux, c'est simple, ils ont rendu les armes. Guerre et peines perdues ! Ils négocient. Ils collaborent. Ils ont compris que faute du tempérament mâle, s'ils souhaitaient avoir des rapports sexuels non tarifés, fallait la caresser dans le sens de l'épilation la Femme. 

À la libération de l'Homme, ce seront eux pourtant qui seront tondus ! 

(1) http://fr.m.wikipedia.org/wiki/L%27homme_est_une_femme_comme_les_autres

(2) La femme occidentale féminisée actuelle fait office, bien entendu, de fière exception de l'Histoire puisque guidée par SA jouissance. 

(3) Autre signe de la perte de culture sexuelle des hommes : ils jugent le comportement amoureux des femmes selon des critères...d'hommes. Donc selon une vision in fine égalitariste typiquement féministe. 

(4) Nous évoquerons cette question particulière de façon plus globale lorsque nous traiterons des méfaits de l'égalitarisme issu du féminisme. 

(5) Précisons ici que le physique n'est qu'un cap, un pallier, une porte que l'on pousse pour ...aller voir à l'intérieur. 

(6) https://www.facebook.com/jdproulx/posts/10154842902330457

Prochain billet samedi 10 janvier : 
Acte II Féminisation > Démasculinisation
Scène IV.
La dévirilisation de la pensée masculine

Rappels :

Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme)
Acte II Scène II


Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme)
Acte II Scène Première


Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme) 
Acte I 

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