Dorénavant, la plupart des hères errent en couples délétères sous des airs féminins : la tendresse, l'amour, la passion, le besoin d'être materné ou chouchouté...
Diamants rares ceux qui en assument les raisons masculines : protéger sa femme, sa famille, tenir les responsabilités.
Terrible désillusion pour tous finalement car les femmes reprochent aux premiers de ne pas être assez comme les seconds et reprochent aux seconds de ne pas être assez comme les premiers. Forcément, puisqu'elles picorent l'un ou l'autre, rarement les deux en même temps (ce qui d'ailleurs leur fait croire encore à cette Arlésienne de prince charmant, homme-mutant issu d'une fusion des deux personnalités).
Le mâle veut être « en couple », « en sécurité ». Puis, cet ersatz d'homme enfin accouplé ne désire plus assumer le rôle ancestral du méchant de la famille. Car assumer ses décisions, c'est se grimer parfois en inflexible méchant !
Ben non, Monsieur veut plaire. Veut séduire. Même ses enfants. Pressent-il déjà l'orage du divorce ?
Un peu comme un pays est colonisé car il était colonisable, la société occidentale est féminisée car la démasculinisation l'a rendue féminisable.
Prochain billet mardi 16 décembre :
Acte II Féminisation > Démasculinisation
Scène III.
D'où sortent ces hommes, avec leurs gestes pleins de charme ?
Rappels :
Dégâts du féminisme (des gars, du féminisme)
Acte II Scène Première
Dégâts du féminisme (des gars,du féminisme)
Acte I
dimanche, 14 decembre 2014 10:42
Dégâts du féminisme ( des gars, du féminisme ) Acte II Scène II
Autopsie de la famille québécoise
Acte II
Féminisation > démasculinisation
Scène II.
Les désormais sentiments de l'Homme
Avec le féminisme souffle un vent tourbillonnant qui enrhume la mentalité de la société entière. Pas seulement celle du couple. Car si, en tant que personne, la femme semble en regain de forme printanière virtuel, l'homme, lui, tousse. Ça grippe mais il s'agrippe.
« Les femmes ne jurent que par leur carrière ... »
« Les femmes ne cherchent qu'à écraser les hommes... »
Les hommes se renfrognent souvent contre la féminisation de la société : dégât post-féminisme.
Pourtant, le symptôme premier, c'est précisément la démasculinisation des cesdits hommes : des gars post-féminisme.
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