mercredi, 01 septembre 2021 11:17

Quand le Journal de Montréal désinforme ses lecteurs sur l’Ivermectine

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Note LBDP : En l’espace de deux semaines le JDM publie deux articles tentant de faire passer l’Ivermectine pour un médicament uniquement destiné aux animaux. Leur seule référence est la FDA. Quand on voit le Glyphosate de Monsanto, produit hautement cancérigène, on devine à quel point la FDA est fiable dans ses approbations. Le résultat de la désinformation du JDM est visible dans les commentaires : 90% des gens laissant des commentaires adhèrent à cette théorie sans vérifier si l’Ivermectine est utilisé ailleurs dans le monde. Un recherche rapide dans les médias officiels d’Asie du Sud-Est permet de comprendre qu’il est utilisé comme traitement contre la covid et qu’il a même été approuvé en Indonésie, ce qui a été confirmé un de nos contacts vivant dans ce pays. Quand les médias occidentaux sont à la botte des lobbys des vaccins ARN et ADN, voilà ce que cela donne.

Des vétérinaires et pharmaciens québécois mettent en garde contre un médicament antiparasitaire pour animaux, populaire aux États-Unis et dans l’Ouest canadien en raison de croyances non fondées voulant qu’il soigne la COVID-19.

« Entre ça et prendre un vaccin, je serais pas mal plus en sécurité avec le vaccin [contre la COVID-19] », lance le président de l’Association des pharmaciens propriétaires du Québec, Benoit Morin.

Devant l’intérêt grandissant pour un médicament appelé ivermectine, ayant mené à plusieurs hospitalisations pour intoxication, la Food and Drug Administration aux États-Unis a récemment émis un avis clair : « Vous n’êtes pas un cheval ».

L’ivermectine est fréquemment utilisée en médecine animale, surtout sur les chevaux, pour lutter contre les parasites. Il s’agit aussi d’un nouveau prétendu remède contre la COVID-19, au cœur d’une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux, notamment.

Rien de prouvé

Or, la FDA répète que rien n’a prouvé que le produit aide contre la COVID-19. « Les études sont insuffisantes et pas solides », poursuit M. Morin.

Dans l’Ouest canadien, la CBC a rapporté que des magasins de produits pour chevaux ont aussi vu une augmentation inquiétante de la demande.

Le président de l’Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec, Jean-Yves Perreault, souligne que le Québec dispose d’une barrière de sécurité supplémentaire pour freiner la ruée vers le remède animal.
 
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