Voilà un documentaire français “mainstream” qui ose poser une question cruciale : Quelle est l’origine du coronavirus du type Sars-COV2 ? Evidemment dans notre société actuelle, soumettre la thèse d’une fuite de laboratoire équivaut à se faire traiter de « complotiste ». En effet, les beaucoup de journalistes, dont la médiocrité fait des pas de géants ces jours-ci, ont cette fâcheuse tendance. Ecoutez Patrick Lagassé le 15 avril dernier faire l’entretien de Virginie Vilar de l’émission « Envoyé Spécial » : « Vos découvertes, ce que vous exposez dans votre reportage d’Envoyé Spécial Virginie, ça comporte des intersections avec des certitudes de nombreux conspirationnistes. Est-ce que c’est une position inconfortable pour une journaliste ? » Heureusement pour ces conformistes, le ridicule ne tue pas !
Bien-pensance oblige, le documentaire s’arrêtera à deux thèses quand il en existe trois : virus par la transmission de l’animal à l’homme, fuite accidentelle d’un laboratoire, fuite délibérée d’un laboratoire ou volonté de transmettre un virus manipulé en laboratoire. Pourquoi évoquer la thèse de la fuite (même accidentelle) d’un laboratoire a-t-elle été écartée en traitant ses chercheurs de conspirationnistes ? Simplement parce que si l’on admet qu’il y a pu y avoir une fuite, la prochaine question est indubitablement la suivante : Est-ce une fuite accidentelle ou délibérée ? Quand on sait que la scène politique internationale est déjà fragilisée par des relations tendues et que cela amènerait rapidement à remonter jusqu’aux coupables, on comprend que la question soit diabolisée à ce point.
Fait intéressant du documentaire : un chercheur australien s’attendait à travers ses recherches, à trouver l'animal le plus apte à transporter le virus et s’aperçoit que le virus est fait sur mesure pour contaminer l’être humain. Il est également stupéfait de découvrir de nouvelles « protéines spikes » (qui permettent la contamination) plutôt inhabituelles dans leur fonctionnement.