jeudi, 09 juillet 2020 11:46

Deux poids deux mesures des règles sanitaires

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Réjean DeGaules

Durant deux dimanche consécutifs, le 31 mai et le 7 juin, des manifestations monstres prirent l’assaut de la ville de Montréal. Une part non négligeable de ces foules ne portait pas de masque, si l’on se fie aux images que les médias de masses nous ont fournies1. Montréal était alors encore en semi-confinement. On attend toujours l’éclosion de Covid qui aurait dû s’en suivre.

Vous vous souvenez probablement de ces magasins de grandes surfaces qui pendant un temps, au début de l’état d’urgence sanitaire, ne respectaient pas les mêmes règlements que la moyenne des commerces. Quelqu’un a-t-il entendu parler qu’ils avaient reçu une réprimande ?

Fermeture des bars à minuit

Les bars fermeront bientôt à minuit en raison d’une supposée recrudescence du Covid dans ces lieux de rencontre dans lesquelles peu de gens portaient le masque. Décisions du Gouvernement2. Quelqu’un a-t-il réalisé que l’heure de fermeture du bar ne changerait pas le peu de respect des consignes sanitaires. Le Gouvernement a simplement échoué à convaincre les gens de la menace constante du « terrible » coronavirus. Le choléra s’est abattu, entre 1832 et 1834, sur le Canada (qui s’adonnait être français) et personne ne portait de masque. Comment a-t-on fait pour s’en sortir ? Réponse un peu trop cérébrale, pourrait-on dire. Mais il parait que la personne qui répondrait cela serait un covidiot.

Pour revenir à cette fermeture des bars. Personne n’a pensé que les gens se réuniront en dehors des bars jusqu’à 8h du matin s’il le faut, comme ça s’est toujours fait, peu importe l’heure de la fermeture du bar. Que dire des bars « clandestins » qui ouvrent une fois de temps en temps pour des fêtes privés qui, parfois, ne ferment pas durant certaines nuits ? Ils ne sont même pas sur la carte. Seront-ils pénalisés ? La réponse va de soi. Donc, la fête continuera, mais les bars officiels feront faillites. Bravo gouvernement de marde ! Vous êtes brillant. Réprimer juste ceux qui s’échinent à rentrer dans votre cadre règlementaire. Bravo.

Rappelons que les erreurs du gouvernement, elles, ne sont jamais réprimandées. Horacio Arruda n’a pas perdu son emploi pour avoir raconté n’importe quoi, s’être contredit mille fois. Masque, pas de masque, masque obligatoire ! Ces recommandations changeaient à toutes les semaines. Que dire du confinement qui ne servait à rien et qui a été déclaré, alors que rien ne prouvait qu’il puisse aider à diminuer la mortalité causée par le coronavirus.  Le contrat d’Horacio Arruda a même été renouvelé pour un autre trois ans4. Au total, 120 cadres nommés par l’état gagneraient plus que le Premier ministre. Ça rappelle un peu les bureaucrates du temps des patriotes5. Un salaire de juge canadien-français était de 24 000 $ et 112 000 $ pour les juges anglais, pendant que Les parlementaires eux gagnaient, « lors d’une session exceptionnellement longue,  250 à 300 $ pour 5 mois.

À noter aussi que la quantité de morts affichée en permanence à RDI et LCN a disparu de leur écran pour laisser place à la quantité de cas déclarés et de cas asymptomatiques révélés juste assez souvent pour continuer de faire peur.

Comment percevoir cette incurie gouvernementale et médiatique autrement que comme de la provocation ?

Et cette manière de sucrer et d’adoucir les mots pour éviter de faire monter la colère des gens. Insupportable ! Sacrement qu’on nous prend pour des caves.



 

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