mardi, 26 mai 2020 14:51

La neutralité du genre s´invite à la mairie de Montréal

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Note du Bonnet : C'est au moment où l'Organisation des Nations Unies recommande une neutralité du genre que Valérie Plante, qui s'ennuie pendant le confinement, n'a rien trouvé d'autre à faire que d'appliquer l'idéologie mondialiste des Nations Unies et  de s'attaquer à une supposée « suprématie » du masculin sur le féminin en français.

L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un règlement pour former élus et employés à la « communication épicène », le plus rapidement possible.

À l'ordre du jour des élus au conseil municipal lundi : régler le cas de la prédominance du masculin sur le féminin dans la langue de Molière. Le comité exécutif recommandera, en effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication épicène.

Épicène? Adjectif savant. Sert à désigner indifféremment l'un ou l'autre sexe. Enfant, par exemple, est un mot épicène (neutre) pour désigner un garçon ou une fille. Des linguistes utilisent aujourd’hui l’adjectif épicène pour désigner un récent courant linguistique dont le but est de guérir le français d’un excès de masculinité.

La langue française n’a pas toujours eu cette suprématie du masculin sur le féminin. Ce n’est qu’à partir du 17e siècle que des règles ont été introduites en la matière, peut-on lire dans la recommandation du Système de gestion des décisions des instances de la Ville de Montréal.

Pour le comité exécutif, donc, il faut prendre les choses en main. Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain, explique toujours le document.

Investir dans la formation de la fonction publique

Former la fonction publique, les élus et les relationnistes de la ville à s’exprimer en épicène, voilà le projet que recommande le comité exécutif de la ville de Montréal.

Émilie Thuillier est mairesse d’Ahuntsic-Cartierville. C’est elle qui a porté ce dossier depuis le début. L’adoption de cette politique de communication épicène est le résultat de nombreux efforts, dit-elle satisfaite. Concrètement, cela veut dire quoi? Il s’agit d’employer des appellations au féminin à côté des appellations au masculin, nous explique l’Office québécois de la langue française.

Il faut, toujours selon l’OQLF, abandonner progressivement le masculin générique (quand le masculin englobe les deux genres) et rendre plus égale la représentation des femmes et des hommes dans le texte lui-même, en jouant sur les structures, les pronoms, le style utilisé, les accords, etc.

La rédaction épicène est également appelée rédaction non sexiste, dit en résumé l’OQLF.

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