samedi, 18 avril 2020 12:41

Depuis quelques années la fondation Gates finance le micropuçage de l´humanité

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Des ingénieurs du MIT ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l'oeil nu, mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée. 

L'idée est d'inscrire sur le corps lui-même la preuve du vaccin, dans des pays en développement où les cartes de vaccination en papier sont souvent erronées ou incomplètes, et où les dossiers médicaux électroniques inexistants. 

Le système, décrit mercredi dans la revue Science Translational Medicine, n'a pour l'instant été testé que sur des rats, mais les chercheurs, financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, espèrent les tester sur des humains en Afrique dans les deux prochaines années, dit à l'AFP la coautrice Ana Jaklenec, ingénieure biomédicale de MIT. 

Les ingénieurs ont passé beaucoup de temps à trouver des composants à la fois sûrs pour l'organisme, stables et capables de durer plusieurs années. 

La recette finale est composée de nanocristaux à base de cuivre, appelés des boîtes quantiques («quantum dots» en anglais), de 3,7 nanomètres de diamètre, et encapsulés dans des microparticules de 16 micromètres (1 micromètre égale un millionième de mètre, et 1 nanomètre égale un milliardième). Le tout est injecté par un patch de microaiguilles de 1,5 millimètre de longueur. 

Après avoir été appliquées sur la peau pendant deux minutes, les microaiguilles se dissolvent et laissent sous la peau les petits points, répartis par exemple en forme de cercle ou bien d'une croix. Ces petits points sont excités par une partie du spectre lumineux invisible pour nous, proche de l'infrarouge. 

Un téléphone intelligent modifié, pointé sur la peau, permet de faire apparaître, fluorescent sur l'écran, le cercle ou la croix. Les chercheurs voudraient qu'on puisse injecter le vaccin contre la rougeole en même temps que ces petits points. Un médecin pourrait des années plus tard pointer un téléphone intelligent pour vérifier si la personne a été vaccinée. 

La technique est censée être plus durable que le marquage par feutre indélébile -- les chercheurs ont simulé cinq années d'exposition au Soleil. Et elle requiert moins de technologie qu'un scan de l'iris ou que la maintenance de bases de données médicales. 

Le système, décrit mercredi dans la revue Science Translational Medicine, n'a pour l'instant été testé que sur des rats, mais les chercheurs, financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, espèrent les tester sur des humains en Afrique dans les deux prochaines années, dit à l'AFP la coautrice Ana Jaklenec, ingénieure biomédicale de MIT. 

Les ingénieurs ont passé beaucoup de temps à trouver des composants à la fois sûrs pour l'organisme, stables et capables de durer plusieurs années. 

La recette finale est composée de nanocristaux à base de cuivre, appelés des boîtes quantiques («quantum dots» en anglais), de 3,7 nanomètres de diamètre, et encapsulés dans des microparticules de 16 micromètres (1 micromètre égale un millionième de mètre, et 1 nanomètre égale un milliardième). Le tout est injecté par un patch de microaiguilles de 1,5 millimètre de longueur. 

Après avoir été appliquées sur la peau pendant deux minutes, les microaiguilles se dissolvent et laissent sous la peau les petits points, répartis par exemple en forme de cercle ou bien d'une croix. Ces petits points sont excités par une partie du spectre lumineux invisible pour nous, proche de l'infrarouge. 

Un téléphone intelligent modifié, pointé sur la peau, permet de faire apparaître, fluorescent sur l'écran, le cercle ou la croix. Les chercheurs voudraient qu'on puisse injecter le vaccin contre la rougeole en même temps que ces petits points. Un médecin pourrait des années plus tard pointer un téléphone intelligent pour vérifier si la personne a été vaccinée. 

La technique est censée être plus durable que le marquage par feutre indélébile -- les chercheurs ont simulé cinq années d'exposition au Soleil. Et elle requiert moins de technologie qu'un scan de l'iris ou que la maintenance de bases de données médicales. 

Source : tvanouvelles.ca

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