vendredi, 29 mars 2019 08:41

Le crucifix sera retiré du Salon bleu à l’Assemblée nationale : le réseau maçonnique félicite la démarche

Evaluez cet article
(0 vote)

Note du Bonnet : des organismes du réseau maçonnique comme le Mouvement Laïque Québécois félicite la démarche du gouvernement Legault. Il faudra s’attendre dans les prochaines semaines à plus de lobbying de leur part car ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin et appuieront certainement la démarche de laïciser les institutions (et ses employés) de la fonction publique. La prochaine étape consistera possiblement à s’attaquer aux toponymes même si certains d’entre eux ont assuré que cela ne sera pas le cas. Les représentants de la laïcité d’origine maçonnique et anticléricale s’imposeront des limites ? Affaire à suivre…

Les élus de l’Assemblée nationale ont accepté jeudi à l’unanimité de retirer le crucifix qui trône au-dessus du siège du président de l’Assemblée nationale pour l’entreposer ailleurs au Parlement.

Le Christ en croix qui domine les joutes parlementaires sera décroché lors de l’adoption du projet de loi sur la laïcité, peut-être plus tard au printemps ou même à l’automne.

Alors qu’elle présente jeudi son projet de loi sur la laïcité, la CAQ a déposé jeudi une motion pour déplacer le Christ en croix qui domine les joutes parlementaires.

«Que l’Assemblée nationale mandate le Bureau de l’Assemblée nationale, suivant l’adoption du projet de loi no 21 “Loi sur la laïcité de l’État”, afin que ce dernier déplace le crucifix du Salon bleu pour le mettre en valeur dans l’enceinte du Parlement», demande la motion.

Les députés de toutes les formations politiques ont voté en faveur de cette motion.

Lire la suite sur journaldemontreal.com

Commentaires   

 
0 #1 Denis Beaulé 18-05-2019 16:14
On s’apprêterait, chez vous, à enlever de sur votre tête le symbole le plus éminent non seulement de ce[lui] sur qu[o]i ont été fondées la quasi totalité de nos valeurs québécoises les plus chères, mais qui en sont également à l’échelle de la planète, sinon de l’univers… C’est dire.

Extrêmement préoccupant ce constat qu’on serait prêt.e.s à r’vendre encore ce pauvre «individu», à l’échanger encore, en échange de vraiment pas grand chose, si ce n’est de pire encore que ce qu’on a présentement. Méchant deal !

Quand on pense que…

Que c’est lui, le Crucifié, qui, le premier, a exhorté à la laïcité (À César ce qui est à César…). Que c’est lui, le premier, qui, en traitant égalitairement la gent féminine, a montré que l’équitégalité sexuelle est quelque chose vers quoi devrait-on non seulement tendre mais la pratiquer aussi rigoureusement qu'invariableme nt. Lui aussi qui a déculpabilisé ‘la’ femme, sexuellement parlant (Que celui qui est sans péché lance la première pierre). Lui, de même, qui, tout pareillement, eu égard à la «"sexualité"» féminine encore, a dit que les prostituées devancent maints et maints des ‘grands penseurs’ ou ‘bien-pensants’ en «valeur». Lui qui a proposé la… résilience, deux millénaires avant l’invention du concept même! (Ne résistez pas au mal[in]). Lui qui, encore deux mille ans d’avance, savait que ce n’est pas ce qui entre en soi mais ce qui en sort qui altère («souille»). Lui qui avait trouvé et prescrit ce que n'a appris que tout récemment à son fils Robert M. Wright (Combien c’en prend pour arrêter une chicane? Un!). Lui qui invitait à vivre hic et nunc, au quotidien, un jour à la fois, sans souci du lendemain, parce qu'à chaque jour suffit sa peine.

Et l’on pourrait poursuivre ainsi ad infinitum. Car ce l’est infini, illimité.

Alors, pourquoi, dites, irait-on déboulonner ce qu’il y a (eu) de meilleur sur Terre (comme au ciel)? Pour quoi? Pourquoi retirerait-on de la vue — (là où il est, tout le monde peut encore le voir; là où vous le mettriez, faudra être à Québec; pas pareil) — une telle incomparable source d'inspiration, LA Représentation phare du meilleur de ce qu’on a, de ce qu’on est, ainsi que de ce qu’on pourra[it] être ou devenir?

Incompréhensibl e. Si on le fait. Si vous faites ou laissez faire ‘ça’. Comparez:

Sans blague, y a-t-il la moindre comparaison possible entre la valeur de ce pourquoi on considère devoir faire ‘ça’ et le fait de faire ‘ça’? Aucune commune mesure.

Si, donc, fallait — (i.e. s’il suffisait de) — renoncer au projet de loi à cause duquel aurait-on estimé qu'faudrait « livrer » — (encore!) — c’pauvre Christ en échange; ben, renoncez, bon dieu! Renoncez. Il n’y a pas d'équivalence possible entre l’un et l’autre. Le Crucifié, premier grand initiateur-inst aurateur-et-pro moteur-pratiqua nt d’égaliberté ou de libertégalité, ne peut être rabaissé si bas que ça. Pensez-y une minute.


T K, si jamais vous êtes capable de me trouver ne serait-ce qu'un argument susceptible de justifier — (incidemment savez-vous qu’il serait ressuscité pour notre justification?) — ‘ça’ - qu’on l’décroche d’sus votre tête; eh bien, ne vous gênez pas, je suis là pour recevoir.


Autre exemple d’affaire à pas faire (dans l’ordre encore du sacré)

Imaginez-vous qu’il y a parmi vous quelqu’une bâillonnée. Si, si. Telle Aurore l’enfant martyre. Elle n’a plus l’droit d’parler. On l’a mute-ée. Lockée. Chuutt’, toé. La ferme. Eh oui! Pas crèyable, hein? Pourtant, c’est ça. Ça s’fait d’même. Chez vous. Autour de vous. Par vous. Qui l’eût cru?
Citer
 

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir